Dans le cadre de son expansion international et sur le marché africain, le groupe IB Maroc, spécialisé dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication, vient de viser deux nouveaux marchés en Afrique après le Sénégal et la Libye, il s’agit de l’Algérie et de la Côte d’Ivoire, rapporte le quotidien marocain l’Economiste. En effet, IB Maroc vient d’ouvrir une nouvelle filiale en Algérie, baptisées IB Algérie.
Le groupe vient de prendre des participations capitalistiques à hauteur de 44% dans Séritelec, entreprise algérienne de plus de 44 millions de DH de chiffre d’affaires, et 60% dans Optimum, entreprise ivoirienne de 22 millions de DH de revenus.
« Nos récentes acquisitions entrent dans une stratégie de croissance orientée vers le Sud », soutient Abdellatif Hadef, président directeur général d’IB Maroc. Et d’ajouter « le choix de ces deux pays a été dicté par le potentiel d’opportunités d’affaires, notamment au niveau des technologies de l’information, qui y existent ».
Mais, de son aveu, il ne compte pas s’arrêter à ce stade. A travers ces nouvelles filiales qui seront baptisées IB Algérie et IB Côte d’Ivoire et dont il aura la charge de gestion exclusive, le groupe envisage de réaliser une croissance en termes de chiffre d’affaires du groupe de l’ordre de 40%. A ce titre, IB Maroc entend profiter du portefeuille-clients de ces nouvelles filiales et de leur connaissance du marché. De l’autre côté, il devra apporter l’expertise et le savoir-faire nécessaires pour les développer.
S’agissant des investissements, IB Maroc a déboursé la bagatelle de 20 millions de DH, « totalement financés par fonds propres », se réjouit Hadef. Et pour cause, à la fin mars, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 220 millions de DH pour un bénéfice net de 14,4 millions de DH.
Par ailleurs, et en dépit des mesures imposées par le gouvernement algérien dans le cadre de l’investissement étrangers, et l’ouverture du capital à 51% au profit de l’entreprise algérienne, cette démarche de la part de cette entreprise marocaine reflète le grand intérêt que portent les entreprises étrangères au marché algérien jugé très prometteur. Signalons que l’investissement dans le secteur des NTIC en Algérie connaît plus ou moins un retard comparativement à ses voisins marocains.
Il convient de souligner en outre, que l’entreprise algérienne Seritelec, étudie, conçoit et commercialise toute une gamme de produits fiables et innovants dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Seritelec déploie ses activités sur les marchés du Maghreb, Moyen-Orient et de l’Europe du Sud. L’entreprise algérienne emploie des ingénieurs diplômés des grandes écoles et universités algériennes et internationales pourvus de compétences actualisées acquises dans les domaines des réseaux informatiques et télécoms.
source: Le maghreb