Le résultat était prévisible : la bourgeoisie est la seule gagnante des élections municipales. Partout au Québec, nous avons vus ces capitalistes amateurs (chef de la chambre de commerce, propriétaire, industriel, avocats, représentant de la police) se présenter à la fois au poste de maire et de conseiller municipal. Entre autre, à Montréal, la lutte se faisait entre Louise Harel (représentante d’un parti bourgeois, le P-Cul) et Gérald ”Corleone” Tremblay, dont l’administration fait l’objet de scandales avec ces entrepreneurs en construction.
Le niveau politique au municipal est tout aussi pourri qu’au provincial et au fédéral. Nous ne gagnons rien à parier uniquement sur le ”moins pire”, il faut lutter et lutter.