Courtney Hohne, porte-parole de la firme assure qu'il est impossible pour Google de savoir quels sont les livres qui sont encore sous droit durant le processus de numérisation des milliers d'ouvrages, les auteurs chinois n'ont donc pas échappé à la règle de Google : on prend tout, on numérise sans se poser de questions et hop, ensuite on règle les problèmes au cas par cas.
Pour le directeur général adjoint de l'association des droits chinois, ces pratiques sont intolérables. « C'est comme si vous aviez quelque chose de joli dans votre salon et que Google vous le prenne pour l'installer dans son salon. Nous sommes absolument opposés à l'utilisation de nos travaux sans notre permission. »
Dans un recours collectif, les auteurs avaient déjà annoncé qu'ils comptaient porter plainte, mais désormais un registre des auteurs pillés a été mis en place pour permettre à chacun d'ajouter sa voix à la plainte. D'autant que les auteurs n'ont pas du tout apprécié le règlement proposé et l'ont repoussé avec force.
On attend désormais la suite juridique de cette situation, mais dans tous les cas, cette nouvelle opposition à Google va apporter de l'eau au moulin de certains.