La Chine entretien un petit différend avec Google qui a numérisé des livres sans autorisation, manifestement, et les auteurs exigent que justice soit rendue et que leurs droits d'auteurs soient respectés.
« Google a gravement violé les droits des auteurs chinois. C'est un fait indéniable », assure Chen Qirong, porte-parole de l'association des écrivains de Chine, qui regrouperait 9000 personnes. Aujourd'hui même, un représentant de Google a été envoyé à Beijing pour discuter et savoir de quoi il s'agissait exactement. Toujours dans le cadre de Google books et de la numérisation multimassive des livres, les auteurs chinois se sont rendu compte que leurs ouvrages se retrouvent actuellement dans les étals de Google parce qu'ils se trouvaient dans les bibliothèques des États-Unis.
Courtney Hohne, porte-parole de la firme assure qu'il est impossible pour Google de savoir quels sont les livres qui sont encore sous droit durant le processus de numérisation des milliers d'ouvrages, les auteurs chinois n'ont donc pas échappé à la règle de Google : on prend tout, on numérise sans se poser de questions et hop, ensuite on règle les problèmes au cas par cas.
Pour le directeur général adjoint de l'association des droits chinois, ces pratiques sont intolérables. « C'est comme si vous aviez quelque chose de joli dans votre salon et que Google vous le prenne pour l'installer dans son salon. Nous sommes absolument opposés à l'utilisation de nos travaux sans notre permission. »
Dans un recours collectif, les auteurs avaient déjà annoncé qu'ils comptaient porter plainte, mais désormais un registre des auteurs pillés a été mis en place pour permettre à chacun d'ajouter sa voix à la plainte. D'autant que les auteurs n'ont pas du tout apprécié le règlement proposé et l'ont repoussé avec force.
On attend désormais la suite juridique de cette situation, mais dans tous les cas, cette nouvelle opposition à Google va apporter de l'eau au moulin de certains.