Aujourd’hui, après les élites de Monsieur Attali qu’il ne faut surtout pas toucher comme le « grisby », une petite leçon d’histoire de l’expression française : L’appeau d’Ecouilles !
Tout le monde la connaît mais sait-on seulement d’où elle vient ?
Cette expression prend place en France, vers l’an 1573, dans le duché du Duc de la Mirandière, qui, comme d’autres seigneurs de son époque, était passionné par la guerre, les femmes et la chasse.
Mais le gibier manquait sur ses terres à sa grande déception, il fit donc venir en son duché, colporteurs, boutiquiers, artisans et nobliaux afin de trouver une solution pour rabattre le précieux gibier et pour rompre son ennui sur ses terres.
Quelques mois passèrent et un hobereau du nom de Marcel Écouile demanda audience auprès du Duc pour faire la démonstration de son invention capable d’attirer le gibier à volonté.
- Comment, une invention ? Pour attirer sangliers et daims, faisans et lièvres, faites venir cet Écouille sur l’instant ! ordonna le Duc.
Ainsi devant le Duc et sa cour, Marcel Écouille sortit de son pourpoint un appeau (sifflet) de forme bien étrange, puis, il s’approcha d’une ouverture qui donnait vers l’extérieur et siffla dedans en imitant des cris d’animaux de toutes sortes. Quelques minutes plus tard ils étaient là, à paitre paisiblement devant les douves de son château. Tout le gibier qui manquait à la chasse du Duc se trouvait finalement là, devant ses yeux ahuris : faisans, lièvres, cerfs, sangliers…
Le Duc abasourdi par la science de son hobereau demanda à Marcel Écouille combien celui-ci lui céderait son appeau et sa technique. Marcel Écouille lui répondit :
- - Seigneur, pour l’appeau et ma science, il vous en coutera la moitié de votre fortune.
La cour s’insurgea contre cette demande incongrue :
- - Sire, la moitié de votre fortune, vous n’y pensez pas, jetez ce gueux dans un cul de bassefosse et prenez lui l’appeau.
- - Oui, je pourrais fort bien le faire, et vous m’enseignerez peut-être sa science ?
- - Sire vous savez bien que…
- - Alors taisez-vous, Cessez tous ! Hobereau Écouille, j’accepte ta proposition, la moitié de ma fortune t’appartient. Enseigne-moi ce savoir.
Dès le marché conclu, la nouvelle se répandit dans tout le royaume de France qu’un hobereau avait vendu un simple appeau pour la moitié de la fortune du Duc de la Mirandière, et naquit alors l’expression que nous connaissons tous aujourd’hui :
« - ça coûte l’appeau des couilles »
et non pas la « peau des couilles » bandes de béotiens.
Heureusement que la Bibliothèque Nationale sera bientôt numérisée, vous n’aurez plus le droit de rester ignorants.
Ah, nous vivons une époque formidable…
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 16 novembre à 18:22
et le meme duc c 'est fait avoir quelques mois plus tard par aristide effesse, qui lui a vendu pour l autre moitié de sa fortune un appeau qui attirait les femmes