Le mois d’octobre, c’est le mois du cancer du sein. Un sujet que je connais bien. Ma grand-mère l’a eu, ainsi que deux de mes tantes et ma maman. Ma mère a malgré tout été «chanceuse». Son cancer a été diagnostiqué tôt et elle n’a pas eu besoin de faire des traitements de chimiothérapie. Dans son cas, «opération + radiothérapie = c’est fini». J’ai aussi plusieurs personnes que j’aime beaucoup qui ont dû vivre cette dure épreuve. Certaines avec succès. D’autres, malheureusement, y ont laissé leur peau. Et l’eau de nos larmes.
Quand Clin d’Oeil m’a demandé si je voulais écrire un papier sur le cancer du sein et les signes qu’on connaît moins, je n’ai pas hésité. Si ma mère a pu s’en sortir et ce, avec moins de traitements que d’autres, c’est dû:
- à la forme de cancer qu’elle avait, bien sûr, qui n’était pas agressive;
- au programme de dépistage auquel elle participe assidûment compte tenu de ses antécédents familiaux.
Mais le cancer du sein n’est ni une simple histoire de famille, ni une simple histoire de bosses, ni une simple histoire d’âge. L’âge et les antécédents familiaux sont des facteurs de risque importants. La bosse est le signe le plus fréquent. Mais quand on parle de cancer, ce n’est pas l’exception qui confirme la règle, mais bien LES exceptions. Même si c’est moins fréquent: OUI, on en détecte chez des femmes beaucoup plus jeunes; NON, les antécédents familiaux ne constituent pas un préalable obligatoire; et surtout, NON, la bosse n’est pas le seul signe menant au diagnostic. Ces signes moins fréquents, c’est donc le sujet de l’article que j’ai écrit : Cancer du sein : Les signes qu’on connaît moins.
J’en profite pour remercier Marie-Julie, qui m’a offert d’écrire l’article; Diane Pelletier, médecin de famille orientée en santé des femmes et en pédiatrie qui a eu un cancer du sein et Isabelle Vallières, radio-oncologue au CHUQ, les spécialistes auxquelles j’ai parlé; ainsi que toutes les femmes qui m’ont généreusement raconté leur expérience. Des expériences uniques et tellement touchantes… mais tellement «personnelles». Je ne peux que leur offrir à chacune de gros câlins en COD (câlins-on-demand)… À prendre si elles en ont envie/besoin. Parce que moi, devant l’intensité de leurs expériences, je suis intarissable de câlins!
#mce_temp_url#La première page de l'article dans le magazine Clin d'Oeil.
AJOUT: Je réalise que quand j’ai publié mon billet, tout un paragraphe est disparu entre le «pomme-C» et le «pomme-V»! Le voici…
L’article est dans le numéro d’octobre de la version papier du magazine Clin d’Oeil, le fameux numéro ROSE qui chaque année est dédié au cancer du sein. Année après année, l’équipe travaille très fort pour trouver des nouveaux sujets, aborder la question sous des angles différents et… soutenir la cause. Au-delà de cet article, c’est donc tout le magazine papier qu’il faut se procurer