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FlashForward: 1.06 Scary Monsters and Super Creeps
Halloween dans FlashForward, c'est bien loin d'être scary comme pouvait laisser à présager le titre... au programme scènes de ménages cocasses, course-poursuite sur fond de David Bowie, aller-retour en chirurgie, voyage clandestin en bus citadin et jeu de piste, voilà de quoi laisser davantage perplexe qu'effrayé. Je force le trait, évidemment... ce qui est sûr, c'est que les auteurs de FF sont loin de manquer de ressources, c'est déjà rassurant. Par ailleurs, ici, leurs idées sont au final assez bonnes... pour la plupart.
Commençons par le meilleur de l'épisode. Comme au précédent, c'est Janis qui nous le délivre... ainsi, après s'être fait tirer dessus, l'agent se retrouve (oh, quelle coïncidence, mais admettons) dans l'hôpital d'Olivia, la femme de Mark. La blondasse la sauve, Janis se réveille, elle fait une blague, tout le monde se marre, elle va donc mieux... et bah nan, la chirurgie d'Olivia était merdique, la balle que la brunette s'est prise rebondit partout dans son corps. Résultat, Olive doit s'y recoller... oh et mince alors, le seul moyen de la sauver c'est de lui supprimer l'utérus à la lesbienne. Ah mais tiens... c'est pas elle qui doit tomber en cloque d'ici le 29 avril? Hmmm... conclusion: les flashs ne seraient que des conneries? Au final, c'est peut-être pas si mal d'instaurer ce doute. La série insistait tellement depuis ses premiers épisodes sur l'irréversibilité de ce destin entraperçu que c'est appréciable qu'elle nous fasse envisager pleinement cette autre éventualité et cela non à travers les jérémiades des persos à qui les visions n'ont pas plu. Moi j'approuve.
Passons à la seule intrigue qui fasse avancer l'enquête sur les flash... bon, oui, c'est vrai, l'investigation de Demetri peut sembler tirée par les cheveux... Rappel des faits: l'american chintok est en fait super pote avec la lesbienne du FBI et la connaissant résistante, il sait qu'elle survivra donc il retourne à ses oignons (perso, j'apprécierais pas trop, mais passons). Ses oignons aujourd'hui, c'est le boulot... et oui, la girlfriend n'étant actuellement pas présente pour continuer à remplir le quota "vie privée du flic", il s'occupe comme il peut en poursuivant les investigations. L'indice du jour c'est une blue hand tatoué sur le corps des vilains chintok fusilleurs. Bon, tout le monde s'en tape un peu sauf que le chintok, lui non, parce que, parce que... il se souvient tout de suite que dans la vision concernant l'enquête de Mark, il évoquait un main bleue avec une adresse! Mais oui! Comment ne pas s'en souvenir? Donc, ni une, ni deux, il embarque l'agent black (eh oui, au FBI on investigue toujours par 2) et accoure à l'adresse du flash. Surprise, là-bas, sur un panneau, une main bleue est dessinée. Comme ils sont très intelligent au FBI, ils deviennent tout de suite qu'on s'est pas fait chier à taguer les panneau pour que dalle, la main doit donc logiquement indiquer quelque chose. Et effectivement, ils sont décidément trop forts au FBI, dans la direction que désigne la main, plus loin, il y a une autre main qui indique une lugubre demeure... brrr... Mais, non, z'ont pas les chocottes au FBI, se sont de braves gars, rentrent donc sans broncher dans la flippante baraque. Et voilà le clou du spectacle: plein de cadavres étaient entreposés dedans! Wahou! Pourquoi? Comment? Quand? L'explication... next thursday on ABC, 8/7 c, of course. Bon plus sérieusement, l'investigation peut paraître invraisemblable et le cliff est assez facile, John Cho est tout de même convaincant, le tout s'enchaîne sans temps mort et la conclusion reste malgré sa facilité un bon cliff.
On enchaîne avec le moins réjouissant, le triangle Olivia-Mark-Lloyd... On le ressasse depuis le premier épisode et pourtant ce n'est que du vide. Bon, le point positif ici, c'est qu'il se concrétise enfin. D'une façon assez comique d'ailleurs. C'est le gosse autiste de Lloyd qui se ramène donc chez les Benford. Conséquence, Lloyd aboule également ce qui nous donne une réunion de l'actuel et du futur chéri d'Olive. Je peux vous dire que quand elle débarque à son tour et qu'elle les trouve tous les deux , sa gueule est immanquable. J'ai adoré ^^. Après le reste, ça se ramasse complètement. Le gosse qui arrive à se barrer d'un hôpital, qui plus est surveillé, non seulement grouillant de monde, mais aussi d'agents du FBI et ça comme nous on sort de chez nous? Heu, j'admets le manque de subtilité de FF depuis le 1er épisode, mais faut pas pousser non plus. Après ça, on a l'Olive qui se décide pas... au début, elle s'inquiète pour son mec, elle s'imagine pas vivre sans lui, elle veut absolument des nouvelles puis regrette de ne pas pouvoir passer Halloween avec lui... c'est migon... oh et pis finalement à la fin, son mari n'est qu'un gros con à qui on peut pas faire confiance. On passe d'un extrême à un autre, faudrait savoir. Mais, j'avoue que malgré le changement de cap assez soudain et irraisonné (Bah oui, Mark ne lui a jamais menti en fait... oui, y a eu l'SMS bizarre, mais Mark finit par lui avouer ce que le message révélait et ça avant qu'Olivia n'ait à l'évoquer... ce qui rend donc l'histoire du SMS complètement inutile, mais passons) d'Olivia, celle-ci a su s'en tirer et s'est montrée assez vraisemblable (plus que la norme dans ce show, je veux dire). En parallèle, y a Mark, qui fout pas grand chose dans cet épisode en fait... il fête Halloween avec son rejeton et découvre en chair et en os le mec qui le remplacera dans 5 mois. Ce qui est dommage, c'est que ça aurait pu passer, si Joseph Fiennes s'améliorait un peu. Faut dire qu'il joue de plus en plus mal (l'est pas gâté niveau dialogue non plus, mais merde, un bon acteur sait rendre n'importe quelle phrase intéressante!). En plus de ça, il doit à nouveau se coltiner la scène ridicule de l'épisode... Une course-poursuite avec des supposés terroristes qui se révèlent n'être que des gosses qui foutent la merde. Pitoyable. Tout ça pour ça? La scène est assez mal fichu franchement, c'est censé être intense mais au lieu de ça, ils y fichent une musique pas du tout adaptée (ça semble d'ailleurs être la signature du show, foutre une bande-son absolument inapproprié) ce qui a de quoi davantage désorienter.
A part ça, on a Dominic Monaghan qui a finalement join the cast comme disait la promo... heu, mouais, 3 scènes à part sur 42 minutes, c'est pas ce que j'appelle intégrer le casting. En plus, sur ces 3 scènes, il n'y en a qu'une seule intéressante. C'est évidemment la scène de baise où on constate l'impressionnante souplesse de sa partenaire... heu, non, où l'on découvre son intrigant flash... le 29 avril il tuera un homme de sang-froid. Ce serait pas Lloyd d'ailleurs? Bon, j'arrive pas à bien le distinguer... (si quelqu'un a des infos en plus, qu'il hésite pas). Sinon voilà une info à ne pas oublier. Sinon sa scène d'intro est pas terrible, juste de la tchatche dans le vent... et puis il y a le cliffhanger final, bon il y participe mais c'est davantage Lloyd qui nous l'impose. L'introduction de Monaghan est assez décevante au final. Le cliff final reste malgré tout efficace, comme à chaque fois.
En bref, FlashForward manque toujours affreusement de subtilité... pour ma part, je fais avec et ça me gêne plus tant que ça. A part ça, on lance de bonnes idées dans l'épisode... de mauvaises aussi. Mais ça reste correct dans l'ensemble. C'est encore loin d'offrir de grands moments de télévision, toutefois, le show demeure un excellent divertissement. Et plus important encore, elle avance dans les intrigues! Maladroitement, parfois lentement... mais sûrement. C'est toujours mieux que de regarder de pauvres mégères qui ressassent les mêmes problèmes depuis 5 ans.
(note: je le concède, la critique s'étale un peu... mais c'est ma première review alors elle se devait de marquer les esprits ^^! Promis, je m'étalerais moins et serait plus concis pour les prochaines reviews ^^")
[5,5/10]