INTRODUCTION : Nicolas Sarkozy est un politicien très habile : chaque fois qu’il est en difficulté, et pour détourner l’attention des français, il trouve un sujet à débattre. Hier c’était la sécurité ; puis ce fut l’immigration. Et aujourd'hui, il nous remet çà : toujours l’immigration, mais présentée sous une autre forme et incluse dans un débat élargi à "l’identité française".
C’est l’art de noyer le poisson avant une échéance électorale qui ne se présente pas au mieux pour lui et son gouvernement. Et demain, pas plus qu’hier, on n’aura pourtant de réponse à la nouvelle question posée. Mais, au moins, pendant quelques mois, on aura occupé l’esprit des français et on ne parlera plus des sujets bien plus préoccupants que celui-là, ni des difficultés à mobiliser une majorité qui devient de plus en plus rebelle face à l'entêtement de son guide suprême.
Puisque, contraints et forcés, il va donc s’ouvrir dans quelques jours le débat annoncé, disons qu’on peut commencer à se poser quelques questions. Ce qui ne veut pas dire qu’on en a les réponses, loin de là !