Après, les plaintes et récriminations n'ont rien de particulièrement neuf : en fait, on retrouve les mêmes que celles qui ont frappé Apple, tout d'abord avec iTunes, puis avec les DRM que l'on trouvait sur les fichiers. Notons bien qu'en février dernier, le pays retirait finalement sa plainte.
Ainsi, pour Amazon, c'est le verrouillage de l'appareil qui pose problème - rappelons que le Kindle et Amazon forment une plateforme bien verrouillée - ou encore la confidentialité, comme l'a bien montré l'affaire des ebooks d'Orwell supprimés. L'association escompte bien protéger les lectures de ses concitoyens, et en la matière, les habitudes étatsuniennes diffèrent amplement de celles pratiquées en Europe. L'un des points majeurs est la clause qu'Amazon s'est aménagée, en se réservant le droit de résilier son service si le client a rompu les termes du contrat : c'est ce qui s'est également passé avec les ebooks d'Orwell.
En outre, le Kindle n'est proposé qu'avec une garantie d'une année, contre les cinq preconisées par la législation norvégienne. Hans Marius Graasvold, le président de l'association, précise que pour le moment la Forbrukerrådet attend la réaction d'Amazon, avant de procéder à une action contre le marchand, dans une version iTunes 2... en attendant de l'abandonner d'ici deux ou trois ans, comme avec Apple ?