Ce qui est extraordinaire avec nos politiques comme avec certains chefs d’entreprises, c’est le peu de profondeur, le désert imaginatif, la pauvreté d’esprit et la manque total de compréhension des effets systémiques.
Comme si seuls les chiffres comptent, seuls les bilans parlent…
Notre crise n’est pas une crise financière, elle est une crise de valeurs, elle est la conséquence d’un “de profondis” de la connerie, de la veulerie légalisée, de la manipulation des ego.
Ce budget passe à côté de l’essentiel.
Ne faudrait-il pas investir dans le redéveloppement des valeurs humaines fondamentales, dans la structuration d’une société éthique, fondée sur des croyances qui élèvent les individus au lieu de les rabaisser au rang d’esclaves du capitalisme sauvage ?
N’est ce pas cet investissement qui pourrait développer des êtres dignes de ce nom, des personnes qui soient quelqu’un et ainsi développer un ciment fort, des idées génératrices de succès, de la créativité dont nous avons tant besoin.
Certes c’est plus long, plus coûteux, plus engageant, plus impliquant, plus épeurant sans doute, surtout quand notre but est de se faire élire et non de gérer, de construire un pays.
À terme ce sera plus de richesses, plus de solidité, plus d’humanité. Ce sera plus d’attractivité, plus de passions, plus de créativité et plus de paix…
Alors quitte à s’endetter… autant que cela soit pour construire du solide qui dure.
Certes! Quand on est élu pour 4 ans, qu’on soit de gauche ou de droite… on fait illusion, on bouche de trous… comme sur nos routes ! Et les fondations elles continuent de s’effondrer !
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