Depuis deux semaines, je teste le service VOD de Canal+, Canalplay.
La première fois que j'ai entendu parlé de Canalplay, j'étais avec mes petits amis de Vodeo à quelques semaines (printemps 2005) de mettre en ligne notre site de VOD de reportages, de magazines et de documentaires depuis racheté par le malin Frédéric Sitterlé du groupe Figaro. Comme eux, nous étions plein d'espoir quant à ce nouveau mode de consommation de la vidéo. Comme eux, nous avons du nous armer de patience pour que l'usage des nerds devienne celui de madame Michu. Et ce n'est toujours pas gagné... mais c'est en très bonne voie.
Le service de VOD de Canal+, Canalplay est intéressant. La box est élégante et discrète reliée à la télévision par le câble fournit et à mon modem par wifi. Le catalogue est large et profond, rien à dire. La navigation est intuitive. Le téléchargement est assez rapide. Les bémols sont triples : le prix, la télécommande et la qualité de l'image.
Le prix, les films sont trop chers. Ils se rapprochent trop d'une place de cinéma et ils sont très éloignés de ce que pratique un club de location de vidéo. Le boitier coûte 99€, avec un film offert. Les nouveautés sont à 4,99€ pour 48h et il y a quelques programmes entre 1,99€ et 3,99€.
La télécommande est trop simpliste et enregistrer un code avec seulement des flèches est fastidieux. Cet élément est accessoire mais quand on annonce que l'écran de télévision devient un écran d'ordinateur, on s'attend à une navigation plus optimisée...
L'image est pas mal pour un ordinateur, mais nettement moins suffisante pour un système de vidéo de salon perfectionné. C'est un bémol pour du Grand Spectacle. Juste un bémol.
Pour l'instant, j'ai revu avec bonheur le dernier Star Trek et, avec de longs moments d'ennui, le biopic consacré à Harvey Milk par Gus Van Sant avec un Sean Penn magnifique méritant son Oscar !
Le pitch pour ceux qui ne l'ont pas vu : "L'histoire vraie de Harvey Milk, le premier homme politique gay qui fut assassiné à San Francisco dans les années 70 pour s'être battu pour la tolérance et l'intégration des communautés gay...".
Bande annonce :