Le Nouveau Petit Robert 2007 sur mon bureau dit :
Internet : « n.m. – répandu vers 1995 ; mot anglais américain de internetworking (réseau). Anglicisme. Réseau mondial télématique utilisant le même protocole de communication »
Web : «n.m. – 1994 ; abréviation anglaise de World Wide Web (toile d’araignée mondiale). Anglicisme. Système basé sur les liens hypertextuels, permettant l’accès aux ressources du réseau Internet ».
A la fin des années soixante, aux Etats-Unis, un premier réseau informatique, appelé ARPANET voit le jour. Ce réseau fut le premier a échanger des « paquets » de données informatique entre différentes universités américaines.
En 1974, le protocole TCP/IP voit le jour. On peut juste retenir que TCP/IP (Transmission Control Protocol / Internet Protocol) est un ensemble de 2 protocoles : le protocole TCP permet d’établir une connexion, de découper les données à envoyer en différents paquets alors que le protocole IP s’occupe du transport de ces paquets sur le réseau pour trouver le meilleur chemin, il ne se préoccupe pas du contenu des paquets.
A la fin des années quatre-vingt, la NST (National Science Foundation) ouvre le réseau ARPANET pour tous les américains désirant se connecter en mettant en service 5 serveurs informatique sur le sol américain. Ce réseau ayant remporté un grand succès, il fut étendu et a donné naissance à INTERNET, un réseau où tous les ordinateurs peuvent communiquer dans le monde avec même langage : le TCP/IP. A ce stade, on ne parle pas encore de site Internet. Ces protocoles de communications doivent ensuite être exploités par ce que l’on appelle une couche application (comprenez un programme informatique). Au début, Internet permettait uniquement à des personnes (le plus souvent des scientifiques) de pouvoir échanger des fichiers informatiques entre eux.
En 1989, à Genève, au CERN (l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire), un informaticien dénommé Tim Berners-Lee propose de mettre en place un système de liens hypertextes ayant pour objectif de simplifier l’échange des informations au sein du réseau du CERN. Le HTTP (Hypertext Transfer Protocol) était né. Il fit cette proposition au CERN en mars 1989, consultable en intégralité à cette adresse : http://www.w3.org/History/1989/proposal.html. Tim Berners-Lee inventa ensuite un système de navigation pour passer d’une page à l’autre à travers ces fameux liens hypertextes. En mai 1990, en partenariat avec un autre ingénieur système du CERN, Robert Cailliau, le système est baptisé World Wide Web, le fameux WWW des adresses Internet. http://info.cern.ch/ est l'adresse du tout premier site et serveur Web, qui était hébergé par un ordinateur NeXT du CERN.
A cette époque, le CERN commençait à utiliser le TCP/IP et il était en train de se connecter sur Internet : le projet WWW allait s’étendre et devenir ce que l’on connaît : une gigantesque toile d’araignée. En 1991, le premier serveur Web non-européen voyait le jour aux Etats-Unis en Californie, hébergé au SLAC (Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford). Il y a 15 ans, en 1992, il y avait 26 sites web dans le monde (voir la liste) !! Fin 1993, on dénombre 623 sites web, puis 3 000, 23 000, 230 000, plus de 1 millions de sites en 1997 et désormais on en compte plus de 110 millions. Le nombre d’utilisateurs a augmenté encore plus vite, selon le cabinet d’analyses Research and Markets, le nombre d’utilisateurs d’Internet pourrait grimper à un joli 1,35 milliard en 2007.
Aujourd’hui, le Web n’a plus grand chose à voir avec son aspect originel et ses utilisations sont bien plus diverses que ce à quoi ses concepteurs s’attendaient. Il a été créé pour naviguer dans des informations concernant la physique des particules et maintenant c’est un véritable commerce mondial qui a lieu sur le Web. Une entreprise non présente sur le Web est une entreprise qui n’existe pas !!
On parle également du Web 2.0. La définition est quelque peu délicate car il y a beaucoup de désaccords mais grosso modo, le Web 2.0 est un web non plus statique mais entièrement dynamique ou chacun possède ses propres données et peut interagir avec d’autres utilisateurs pour créer ainsi différents réseaux sociaux. Techniquement parlant, les sites Internet faisant parti du Web 2.0 possèdent un squelette graphique (un template) compatible avec toutes les plates-formes et le contenu des pages évolue en fonction de bases de données dynamiques qui changent constamment en fonction des différents utilisateurs. Le Web 2.0 ne contient pas vraiment des « sites » mais plutôt des « services ». En exemple, on peut citer Wikipédia, Picassa, LinkedFeed, DailyMotion, YouTube…