Mais le climat politique plaide en faveur de cette non-action politique : les médias ont été dressé par l'ancien Minsitre de l'Intérieur et de l'Economie à inventer chaque jour des sujets nouveaux à oublier le lendemain. Les partis politiques ont eux-mêmes été invités à choisir radicalement leur camps. Et gare aux brebis galeuses ou égarées qui ne rentreraient pas au sein du troupeau majoritaire où se focalise finalement le combat politique. Bien loin de la quiétude de l'opposant, le partisan occupe un perpétuel maquis dans lequel il doit réaffirmer bien souvent son total soutien au chef. Dominique de Villepin ancien premier Ministre a été emmené devant les tribunaux pour avoir sûrement su que des faux listings n'étaient pas vrais. Charles Pasqua lui emboite le pas, lui l'intouchable, le vénérable, tant de fois suspecté, souvent inquiété, jamais condamné. Il tombe peu après la chute de popularité d'un Président à l'égo surdimensionné. Et comme si la rupture n'était pas suffisante, c'est le prédecesseur en personne, l'icône politique des français qui trinque désormais pour l'embauche jadis d'emplois bien fictifs. Cocasse quand Jean Sarkozy envisageait l'Epad quelques jours plus tôt...
Voilà une certaine idée de la droite qui est invitée devant les prétoires par celui qui veut la diriger seul aujourd'hui. Mi goguenard, mi inquiète l'opposition entend l'incitation à ne pas trop s'élever. Le rêve d'Icare brise bien des vélléités politiques et limite les initiatives de ceux qui, derrière les tontons flingueurs d'hier pourraient également payer. Tel Alain Juppé ou Edouard Balladur par exemple. Alors que dans le même temps François Hollande ou Martine Aubry jouisse d'une liberté déconcertante et sûrement un peu ecoeurante paor les barons d'avant. L'âge n'est d'ailleurs plus le seul discriminant puisque Rachida Dati a fini par payer ses multiples incartades et se retrouve en quarantaine. Une position que pourrait bientôt connaître également la jolie Rama Yade qui, hier encore, a été tout aussi joliment désavouée par sa ministre de tutelle devant toute l'assemblée. Un monde sans pitié, voilà l'univers impitoyable de la majorité présidentielle qui ne manque de faire venir aux lèvres cette célèbre réplique d'Hypo "C'est pas nous les méchants". En vain.http://www.blogonautes.com/maj/40301-831f521f69721ffa54a05bb45aaad982 http://www.etoile-blog.com/rss-politique.php