En cette veille de fête des Saints, ce samedi 31 octobre est également l’occasion pour les militants du Mouvement Démocrate de déposer, s’ils le souhaitent, leur candidature à la candidature auprès des responsables de leurs départements et/ou auprès du siège national dans le cadre des élections régionales de mars 2010. Le Modem, abréviation couramment utilisée pour dénommer ce parti politique, porte en son nom le mot Démocrate. Selon le petit Larousse ce terme est à la fois un adjectif signifiant « attaché à la démocratie » et « membre de l’un des deux grands partis politiques aux Etats-Unis ». On le sait, la Démocratie est un gouvernement où le peuple exerce la souveraineté par le biais des représentants qu’il élit librement et en conscience. Au Modem, nous sommes donc viscéralement attachés à la Démocratie et nous tentons (tant bien que mal) d’appliquer des règles démocratiques au fonctionnement interne de nos instances. C’est pourquoi cet appel à candidature s’est naturellement mis en place dans un souci de transparence et de collaboration constructive et participative des adhérents. Ensuite ? Où vont ces candidatures et qui investit, ou non, nos représentants pour défendre les couleurs du Mouvement Démocrate? D’après les informations qui ont été adressées aux Conseillers nationaux (= cadres du parti élus par les militants) les mouvements départementaux donneront un avis consultatif sur les candidatures reçues et il semble que se soit le siège national qui tranchera les noms des candidats, puis un vote des militants est prévu pour valider l’ensemble des listes présentées. Question épineuse est QUI prendra les décisions finales : le service des fédérations, le Président du Parti ? On en saura plus, plus tard…
En attendant, la nouvelle fracassante de la semaine est la condamnation de Charles Pasqua, sénateur et ancien ministre, à 3 ans de prison dont 1 an ferme dans une affaire politico-financière de vente d’armes à l’Angola. Furieux de se retrouver ainsi condamné, il a décidé de « balancer » ses camarades de l’époque, à savoir messieurs Juppé, Balladur et évidemment Jacques Chirac qui rentre de ses vacances au soleil marocain ce week-end. Par ailleurs, ce dernier ne bénéficiant plus de son immunité pénale de chef d’Etat, il a été renvoyé vendredi dernier devant le Tribunal correctionnel pour « abus de confiance » et « détournement de fonds publics » dans le cadre de l’affaire des chargés de mission de la ville de Paris, emplois dits « fictifs ». La juge en charge de ce dossier a estimé que 21 emplois, sur les 481 examinés par la Justice, présentaient un caractère fictif et que Jacques Chirac, ancien maire de Paris durant cette époque, a joué un rôle déterminant dans l’embauche de certains collaborateurs dont le rôle précis au sein de la mairie de Paris n’a pas été démontré. C’est une première dans l’histoire de la Vème République qu’un ancien Président de la République soit inculpé dans une affaire politico-judiciaire, première dont on se serait bien passé… quelle image désastreuse de la Politique ainsi que de ceux qui l’incarnent. Point positif : la Justice peut enfin œuvrer librement.