Les joies du modérateur (bis)

Publié le 31 octobre 2009 par Francisbf
Décidément, j'aime mon job. Je parle de celui pas payé sur un site fermé, où j'ai le bonheur d'être responsable du département chargé de la publication des fascinants articles que proposent les milliers d'inscrits.
Je ne dis pas ça parce que ça me permet de glander et de récolter le fruit du travail de mes sous-fifres, hein ! Quoique ça en fasse partie.
Non, le plus beau, c'est de pouvoir éditer les articles des gens.
Des fois, c'est juste pour corriger et mettre en forme des trucs illisibles autrement (on a un spécialiste, qui écrit très bien, mais très mal)(très bien sur le fond, mais c'est abominable à voir avant correction).

Mais d'autres fois, on se lâche, et quand on nous propose un truc vraiment nul qui n'est manifestement là que pour nous faire perdre notre temps (ou qu'on est de mauvaise humeur), ben on se permet de transformer un truc nul impubliable en appel à la flagellation. C'est complètement immoral, mais c'est dans le principe du site (c'est pour ça que je l'aime).

Voilà donc ce que ça peut donner, donc (les PROs, c'est mes sous-fifres et moi : responsables de la propagande, je ne dévoile rien):

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[culture] J'ai testé pour vous : agacer les PROs

Proposé par XXXXXXX le 23/10/2009 ,Validé par 83849
dernière édition par 32401 le 28/10/2009


Vous savez, des fois, je fais des choses qui ne sont pas bien. Par exemple, je gâche le temps du département PRO en postant n'importe quoi.
J'aurais pu être juste reformaté, hein ! J'aurais pu ne juste pas être publié.
Le problème, c'est que je suis tombé sur un jour où l'UV PRO [ça, c'est moi] avait ses ragnagnas, et qu'il était donc de fort méchante humeur (en fait, il est TOUJOURS de méchante humeur). Du coup, au lieu de me punir de manière sobre et classe, il a décidé de me soumettre à l'opprobre publique, comme ça, par pure méchanceté.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que j'aime ça. J'aime quand on me dit des mots sales à l'oreille. Ca me fait des frissons tout partout, comme quand je croque un cornichon, et j'ai les poils des fesses qui se hérissent, et je passe la main dedans, on dirait du duvet de bébé canard tout doux tout minou.
Parce que oui, en fait, j'aime bien les canards, parce qu'ils ont un bec rigolo, et que leurs bébés sont tout doux tout minous. Comme des petits chats, alors que ça a rien à voir, parce que les petits chats, ça a pas de poils, en fait. Comme moi.
Mais je m'égare un peu, je dis des sottises et c'est pas très bien, parce que du coup, je vous fais perdre votre temps à vous aussi.
Pfiou, j'aurais presque honte de moi, du coup.
Maintenant, vous pouvez me lapider avec des figues molles.
Et je danserais au milieu, je danserai comme un cheval fougueux, et tant pis si je glisse sur les pépins, et tant pis si ça colle dans mes cheveux, je lècherai ma peau gluante, et je chanterai mon amour pour la DMZ, mon amour pour mes PROs, qui passent des heures à se crever les yeux sur des textes mal fichus mais avec un peu de fond donc qu'ils veulent pas jeter, mais qu'il faut essayer de rendre lisible, des textes sans mise en forme, avec trop de mise en forme et des balises qu'on se demande d'où ils les sortent, des textes avec des photos à redimensionner, des copier-coller à vérifier, des journées à thème à organiser, le tout sous la menace permanente d'un dictateur qui ne laisse rien passer, ou alors contre des faveurs sexuelles dégradantes.
Allons, citoyen indigné ! J'attends de pied ferme tes quolibets vengeurs, car je sais les mériter, et cela seul soulagera ma conscience. Foulala oui. Elle en a bien besoin.

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Après réflexion, c'est sans doute moins drôle que sur le coup, mais foulala, ça défoule, et ça c'est bien. Et y'a des blogs où j'aimerais bien pouvoir faire pareil.