MONTRÉAL, le 26 oct. /CNW Telbec/ – Une enquête réalisée par l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) sur la situation qui a prévalu au cours de l’été 2009 auprès des établissements de santé du Québec, montre que :
- 45 % des hôpitaux ont dû avoir recours à des pharmaciens dépanneurs;
- 65 % des hôpitaux ont atteint un seuil de pénurie d’au moins 30 % pendant cette période;
- 20 % des hôpitaux, soit un sur cinq, a atteint un seuil de pénurie d’au moins 60 % au cours de cette période.
Au moins un établissement rapporte avoir frôlé la rupture complète de service, c’est-à-dire l’absence complète de pharmaciens.
« L’été 2009 a été particulièrement difficile à vivre. On rapporte que les pharmaciens ont dû faire plus d’heures supplémentaires, travailler sans congé sur des périodes exceptionnellement longues et assumer plus de gardes de nuit. Année après année, depuis 15 ans, la pénurie de pharmaciens dans les hôpitaux s’aggrave et les problèmes de l’été 2009 semblent avoir atteint un sommet selon plusieurs témoignages recueillis« , a expliqué le président de l’A.P.E.S., Charles Fortier.
Quatre-vingt-huit (88) établissements sur 128 ont participé à l’enquête sur la situation de la pharmacie d’hôpital au Québec cours de l’été 2009.
Une pénurie sans équivalent
Rappelons que la pénurie de pharmaciens est la plus sévère du réseau de la santé du Québec. Elle est de quatre à cinq fois plus sévère que la pénurie d’infirmières et ne cesse de s’aggraver. Elle était de 20 % au 1er avril 2009 par rapport à 18 % au 1er avril 2008.
CNW Telbec – Pharmacie hospitalière au Québec : l'été 2009 a été très difficile - 26 octobre 2009