Liberté d’expression, liberté de caricature, blasphème, …
Le CRIF s’adresse au préfet pour faire interdire de parole un humoriste qui ne lui plait pas. Bonne porte mais mauvaise pioche : le préfet qui avait satisfait cette demande fut sanctionné par le Tribunal administratif (voir article précédent).
Moulinsart s’adresse à la justice pour faire interdire de publication caricatures et parodies de Tintin. Meilleure pioche : saisie des stocks dans un premier temps, puis les stocks sont remis en liberté, mais les dommages et intérêts mettent sur la paille celui qui a oser blasphémer ce cher Tintin.
Dans BiblioObs :
"Tous les épisodes de l'affaire Gordon Zola"
voir aussi :
"Moulinsart prêt à mettre un tintinophile à la rue !"
L’attaque au portefeuille, c’est une méthode efficace, fréquemment utilisée par Moulinsart.
Le CRIF devrait faire cogiter ses juristes sur le sujet.
L’auteur des aventures de Saint-Tin et son ami Lou : Gordon Zola, aux éditions du Léopard Masqué.
Voir aussi sur ce blog : Tintin par son tag