- « S’attaquer aux élites c’est laisser la place au Fascisme. »
Là, j’étais soufflé, mais vraiment, un si grand personnage, si intelligent qui mélangeait la méthode appliquée par les régimes totalitaires de gauche comme de droite dans l’éradication des élites culturelles pour asseoir leur pouvoir dominateur, le problème, c’est que nos élites politiques manquent d’une absolue culture.
J’ai une amie équatorienne qui parle 6 langues parfaitement et qui, en prépa à Paris fréquentait les futures élites de la France qui n’hésitaient pas à la prendre pour une indienne en lui demandant si elle portait encore les plumes, je ne vous dis pas où, vous l’imaginez, ces jeunes futures élites de la France devaient la confondre avec une danseuse du crazy horse saloon.
François Léotard, député du Var, maire de Fréjus durant 20 ans, plusieurs fois ministre de la république, en connaît un bout sur les élite politiques, et il n’a pas hésité à l’écrire et à s’en plaindre en crachant dans la soupe et à exprimer le malaise français concernant les politiques de tous bords, incultes et abrutis. Je me demande ce qu’en pense Monsieur Attali, Monsieur Léotard serait-il un fasciste lui aussi ?
Dernièrement, 80% des Français ont critiqué ouvertement l’odieux coup de Piston du Président pour son fils, aurions-nous 80% de fascistes en France alors que nous l’ignorions ?
Hey jacques faudrait tout de même cesser de se regarder le nombril et de croire que chacune de vos paroles sont paroles d’évangile.
Si nous ne pouvons plus critiquer nos élites que nous reste-t-il ?
Le droit de la fermer ? Celui de laisser faire sans jamais faire entendre sa voix ?
Ce qui à mon sens est parfaitement anti démocratique.
Allons, ces élites complètement déconnectées de la réalité ne prennent absolument pas conscience de la souffrance de la France profonde, de la France moyenne, des classes de plus en plus touchées par le favoritisme et la corruption évidente au plus haut sommet de l’état.
C’est fou, à force de parler comme ça, je vais finir par croire que je suis un fasciste et non plus un anarchiste, un communiste, un gauchiste, un ce que vous voudrez bien me nommer…
Chouette, je remercie Monsieur Jacques Attali, je sais à présent grâce à lui ce que je suis, un fasciste !
Sauf que les fascistes ne critiquaient pas les élites, ils s’en débarrassaient, prison, camps d’internement, camps de concentration. Monsieur Attali doit trembler pour sa place privilégiée dans notre société constituée d’élites héréditaires, mais il ne faut pas, de toute façon, nous n’avons aucune chance de vous faire du tors messieurs, vous avez le pouvoir dans une main, l’autorité et la justice dans l’autre, comment pourrions-nous lutter contre les élites avec des idées ?
C’est vrai, les idées sont l’insinuation dans un système perverti, elles sont le début d’un éventuel soulèvement populaire, mais si le pouvoir tendait plus souvent la main à ceux qui souffrent, nous n’en serions pas là.
Et puis, tout va tellement mal en ce moment, que les gens ne comprennent pas pourquoi ils devraient encore se taire et regarder les chats en grand conciliabule se demandant comment ils vont assaisonner les souris du peuple.
Alors SVP, Monsieur Attali, au lieu de déblatérer des sottises monumentales et de vous nourrir des applaudissements d’un public ignare, réfléchissez avant de prendre la parole, parce que cette fois-ci, vous m’avez beaucoup déçu.
Mais nous vivons une époque formidable…
(crédit photo Wilkipédia)