Hier soir, un ami, fouillant dans ma bibliothèque, s'est amusé. Me sortant un livre de Chirac (enfin, écrit sur lui), et un livre de Pasqua, il me les a posé sur la table et m'a sorti, avec ce sourire que j'aime tant, un "tiens, l'intégrale de Prison Break". Nous avons ri, et nous sommes resservi un Lussac Saint Emilion de 2000, délicieux, en refaisant le monde.
Et je me suis fait cette remarque bête... Ceux qui ont fait que je me suis engagé en politique, que j'ai rencontré, et pour certains que j'ai aimé, tombent. Je ne suis pas triste, tout doit se payer. Juste un peu mélancolique, mais là je ne pense qu'à moi, et pas à la France...
Je vais faire comme le cerisier... Comme cette piscine que mon papa a hiverné ce jeudi pendant que la cortisone faisait son effet dans mon dos...
Retourner me coucher...