La semaine se termine comme elle
aura commencé. Les banques auront réussi à faire plier les indices lourdement malgré des indicateurs globalement conformes aux attentes.
Les dépenses des ménages le mois dernier aux USA ont baissé de 0,5 % comme attendu après un bond de 1,4 % en août. Les revenus restent stables. Le taux d'épargne reste faible à 3,3% après avoir
flirté avec les 6 % au printemps.
Concernant l'indice d'activité manufacturière de la région de Chicago, un assez fort rebond est constaté à 54,2 contre 46,1 le mois dernier.
Par contre, une nouvelle fois le sentiment du consommateur s'infléchit à la baisse suivant la mesure de l'Université du Michigan puisque son indice passe de 73,5 à 70,6 (70 attendu) avec une
assez forte baisse à nouveau des anticipations qui rétrogradent de 73,5 à 68,6.
→ Mais l'essentiel est ailleurs, les marchés actions auront basculé sous le poids des valeurs bancaires, qui tout en suivant ou structurant les indices larges depuis des
mois n'avaient pas freiné la hausse récente.
La clôture ce soir est un peu plus alarmante sur le BKX puisque le support est sérieusement entamé agrémenté d'une death cross de court/moyen terme qui risque de remettre en
cause le trend actuel du SP500. Le Dow Jones perd 2,51 % à 9 712,73 points.
Les banques emportent à leur suite de nouveau le secteur de l'énergie et des matériaux.
La volatilité et la peur se sont également accrues très fortement sur la semaine avec un chandelier plus vu depuis plus d'un an sur le VIX et une configuration en
élargissement.
En Europe, Francfort décale à la baisse de -3,09 %, toutes les valeurs du DAX clôturant dans le rouge avec un constat graphique qui met également en péril les supports ascendants.
Sur le CAC 40, la clôture se fait à 3 607,69 points sur le gap du 6 octobre, sans grande surprise compte
tenu de l'absence de supports significatifs dans cette zone.