La vie en rose légèrement orangée…
On n’en était pas trop sûr, elle qui ne montrait jamais trop son vrai visage, et se faisait passer volontiers, ses derniers temps, pour une dangereuse gauchiste affrontant avec un courage indicible le terrible dragon d’un mètre 68 qui tente si maladroitement de nous gouverner, mais nous voilà enfin fixés :
Ségolène n’est pas de gauche.
Qu’attend donc le PS pour la virer, avec Peillon, Valls et consorts ?
Car si jamais le PS balance de ce côté là, c’est à dire à droite, et franchit la ligne de démarcation, c’en est fait d’une éventuelle unité de la gauche. Et d’une possible victoire contre la tyrannie sarkozyste. Et plus jamais aucun parti ne parviendra à dépasser sa méfiance déjà un peu trop bien nourrie par certaines incartades malheureuses des socialistes.
Face au socialisme institutionnel, je préférerais toujours le socialisme réel. Quel que soit le vocable dont il s’affuble.
…
Et face au pouvoir de l’argent, je privilégierai inlassablement le sens de l’intérêt collectif. C’est à dire une autre idée de la politique : au service de tous.
Servir, et non pas se servir… (message subliminal aux amis du petit Nicolas…).