Au lieu de parcourir la bande FM tout en prenant mon petit déjeuner, comme je le faisais régulièrement, jusqu'à la fin de l'été, au cours du mois passé, je suis resté calé sur EiTB Euskadi Irratia qui, 24/24h, ne diffuse pratiquement que de la musique, de la musique que vous n'entendrez certainement jamais sur les ondes franco-françaises. A l'inverse, le seul musicien français que j'ai eu une fois l'occasion d'entendre sur EiTB fut Gaston Ghrenassia [Enrico Macias] jouant une excellente composition de musique al-andaloussi, peut-être écrite par Sheikh Raymon, son défunt maître.
Donc, privé volontairement du bla-bla radio-francophonique, je n'avais plus de raison d'être tendu. Aussi, je ressentais moins le désir de me défouler sur les pages de Cloudy Days. D'autant plus que je me suis aussi passé de la presse en ligne en ne parcourant que les news-letters du Monde d'un coup d'oeil rapide avec une seule arrière pensée : me désabonner.
J'ai aussi laissé tomber la lecture des blogs, sauf ceux de Paradox, Ulysse, Florence, Ada et Astrale, BBL s'étant chargée de me faire quelques commentaires sur la bloggosphere en mettant l'accent sur les blogs que je consultais encore régulièrement le mois passé.
Enfin, quand je me suis rendu compte, fin Septembre, que j'avais publié plus de 1000 billets, et, ceci uniquement sur cette portion de Blogger [Scheiro, Stranger, Mehr Licht, Cloudy Days, F. P. 5 et Central H], j'ai pris du bon temps. D'autant plus que Cloudy Days occupe depuis pas mal de temps déjà, le haut du pagerank de Google, devant les stations météos et les lyrics de groupes pop comme The Eagles.
Certes, le fait de n'avoir rien publié pendant un mois a fait chuter la courbe des visiteurs réguliers, mais comme je ne suis pas obsédé par le nombre de lecteurs, préférant ceux qui savent vraiment lire aux bas de plafonds qui, quoi qu'on leur écrivent, ne comprendront jamais rien parce qu'ils sont voués à fonctionner avec une cervelle aussi bien agencée qu'un serveur de FranceTélécom, ce qu'aucun technicien, même les plus doués de chez Bill Gates, ne pourra mettre en état. Donc ça buggera toujours dès qu'il s'agira de réfléchir sérieusement. Le genre de cervelles qui devraient tout simplement êtres écrasées et reformatées avant que les bulbes botuliques ne cassent définitivement.
Voilà, globalement, l'explication que je peux donner à ceux et celles qui se demandaient où Scheiro s'en était allé : j'étais repus, gras de tant de polémiques, mais heureux d'avoir semé sans relâche les graines de la zizania latifolia - plante en voie de disparition - aux quatre coins de la Sphère. Vivre sous des cieux toujours bleus est impensable. Je me demande comment les gens peuvent aspirer au Nirvana. Pire, certains veulent le Paradis sur Terre, et, au plus vite. Réflexion faite, je devrais appuyer ces rigolos utopistes, ces dresseurs de puces savantes, ces dompteurs de moutons parce qu'avec eux c'est la garantie de l'Enfer pour très bientôt !
Moi, je rêve d'une humanité sans Histoire, d'un temps non linéaire avec deux ou trois saisons tout au plus.
Vive l'éternel retour !
Celui qui se tue pour échapper à sa gloire