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Retour sur une rencontre au sommet

Publié le 30 octobre 2009 par Vinz

Il est 20 heures, l’heure des braves. L’équipe entre sur le terrain.

La préparation fut longue. Il ne faut évidemment pas risquer un claquage ou une blessure stupide qui empêcherait de disputer cette soirée nationale, qui sera retransmise plus tard dans les foyers. Il ne faut pas non plus risquer de devoir écourter sa présence au sein de l’équipe, un coup et si vite arrivé.

Le terrain est bon, pas trop lourd, pas trop dur, un véritable tapis. Chacun est bien cramponné et bien en place.

L’équipe est au complet et, malgré la distance, tout le monde a pu faire le déplacement. Pas de vedette sur la feuille de match, quoi que… mais nous verrons plus tard les présents.

Et les débats commencent. Les joueurs s’observent encore. Malgré le début officiel, il faudra encore quelques minutes avant que ne se lancent les premières offensives, avant que les premières hostilités soient effectives.

Les premières actions sont encore timides. Elles demandent confirmation. Les regards sont aussi affûtés que peut l’être la condition. Personne n’a fait un tel déplacement pour voir ses espoirs s’achever si tôt dans la soirée.

Une bonne partie passe aussi par une bonne distribution du jeu. De ce côté-là, pas de problème.

Mais je m’aperçois que je commence moi-même à entrer dans le match avant d’avoir finalement présenté les équipes.

Leur terrain de jeu favori...

Leur terrain de jeu favori...

Il y a là Jacques le Sudiste, dit GinTo, les Palois (ou presque) Gaël, dit Jaelinho, et Mathieu, dit Pianto, le Parisien Didier, dit le MrJack ou Président, le Nantais Dipake, dit Magic, le Savoyard Phil, dit Philours ou Coach, et le Poitevin Pascal, dit Doux Rêveur. Et moi, bien sûr. Sans oublier quelques conjointes et les renforts du couple poitevin, Adèle et Laurent.

Quant au terrain de jeu, dans le Poitou à la Pentecôte de cette année, je parlerais plutôt d’une table dont le ballon serait surtout de rouge… Et les échanges furent nombreux et toujours très sportifs (« tu reprendras bien un apéro ? » ; « oui, mais avec toi »…). Un terrain de jeu sans égal ou les seuls coups sont des coups à boire et les coudes servent surtout pour lever.

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Mais je suis mauvaise langue (mais bon palais…), on a aussi essuyé quelques parquets avec nos fauteuils et nos jambes à roulettes (que Pascal nous avait soigneusement préparé avec ses compères du handi basket poitevin), et les ballons de basket ou de torball… Pas de dopage, que des produits sains, et pas de trucage, pas de plongeur, du moins illicite (certains joueurs de foot feraient d’ailleurs une belle carrière au torball où tout est affaire de plongeons). Au final, une rencontre sur un résultat loin d’être nul.

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