L’une des heureuses révélations de la 10ème édition du festival national du film est le court métrage « réveil éveil » d’Ali Tahiri. C’est un film ou l’histoire d’un scénariste la veille de sa rencontre avec une maison de production devient un prétexte pour la mise en exercice du savoir faire consistant de ce jeune réalisateur. Dans un espace clos, Ali a fait vivre le spectateur dans la dualité du réveil et de l’éveil qui s’imbriquent de façon à ne pouvoir les dissocier et qui donne une impression que le réveil et l’éveil ne font parfois q’une seule entité existentielle qui fait appel, selon le besoin, à l’un ou l’autre pour demander bonheur ou délivrance.
Ali Tahiri, par ce film, livre une promesse qu’il est capable de maintenir : réfléchir et produire en beauté.