Quel cynisme! Ouvrons les yeux: c'est la grande braderie du numérique. Tout doit disparaître! Le droit moral des auteurs et la reconnaissance de leur apport singulier dans la bruyante machinerie collaborative, l'intégrité des oeuvres, les savoir-faire éditoriaux et les pratiques documentaires qui définissent notre rapport anthropologique au savoir et à l'imaginaire et fondent l'inestimable valeur d'usage du livre. Tout cela doit-il être vendu à l'encan?". Tiens, Alde Manuce, l'expert qui s'en réclame pour vendre à grand prix une triste révolution, serais-ce ma pomme? Un moment, très immodestement je dois le dire allez, trente secondes, j'ai douté. Et puis non, voyons. D'abord, je doute beaucoup que mon modeste blog ne traine sur l'écran d'Antoine Gallimard. Ensuite, comme je ne me suis jamais posé en expert de quoi que ce soit, que je n'ai rien à vendre, d'autant moins à "grand prix", c'est donc notre ami Bruno Rives qui s'y colle... En compagnie de notre descendant prospectiviste de Gutenberg. Sous les fourches caudines d'Antoine Gallimard, bon sang, ça vous pose deux hommes. J'espère qu'ils s'en remettront...
Quel cynisme! Ouvrons les yeux: c'est la grande braderie du numérique. Tout doit disparaître! Le droit moral des auteurs et la reconnaissance de leur apport singulier dans la bruyante machinerie collaborative, l'intégrité des oeuvres, les savoir-faire éditoriaux et les pratiques documentaires qui définissent notre rapport anthropologique au savoir et à l'imaginaire et fondent l'inestimable valeur d'usage du livre. Tout cela doit-il être vendu à l'encan?". Tiens, Alde Manuce, l'expert qui s'en réclame pour vendre à grand prix une triste révolution, serais-ce ma pomme? Un moment, très immodestement je dois le dire allez, trente secondes, j'ai douté. Et puis non, voyons. D'abord, je doute beaucoup que mon modeste blog ne traine sur l'écran d'Antoine Gallimard. Ensuite, comme je ne me suis jamais posé en expert de quoi que ce soit, que je n'ai rien à vendre, d'autant moins à "grand prix", c'est donc notre ami Bruno Rives qui s'y colle... En compagnie de notre descendant prospectiviste de Gutenberg. Sous les fourches caudines d'Antoine Gallimard, bon sang, ça vous pose deux hommes. J'espère qu'ils s'en remettront...