Ce vendredi s’est achevé le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne. Malheureusement, à moins de 40 jours de l’ouverture du sommet international sur le climat de Copenhague, les dirigeants politiques européens se sont montrés une fois de plus bien timides. Au centre des discussions, il y avait l’aide à apporter aux pays en développement pour faire face aux changements climatiques : quel montant ? selon quelles modalités ?
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Certes, Greenpeace se félicite que l’Europe ait reconnu la nécessité d’un financement public international. Mais deux problèmes se posent. D’une part, l’enveloppe proposée (entre 22 et 50 milliards d’euros chaque année) couvre à peine la moitié des besoins. D’autre part, les pays de l’Union Européenne n’ont pas dit à combien s’élèverait leur participation. Pourtant, d’après Greenpeace, c’est 35 milliards d’euros que l’UE devrait consacrer chaque année à l’aide aux pays en développement pour faire face aux changements climatiques.
Soyons clairs ! Si l’Europe ne met pas cet argent sur la table, il n’y aura pas d’accord à Copenhague. Il est donc plus qu’urgent que les dirigeants occidentaux se montrent à la hauteur des enjeux et reconnaissent leur ” dette climatique “. Les nations industrialisées sont responsables de deux tiers des gaz à effet de serre présents dans notre atmosphère, mais ce sont les pays du Sud qui vont en subir les conséquences. L’Europe doit payer maintenant.
Pour cela, il faut impérativement accentuer la pression sur nos dirigeants politiques. Vous pouvez nous y aider en signant notre pétition ” Ultimatum climatique ” ! Près de 300 000 personnes l’ont déjà fait. Rejoignez-nous pour faire de Copenhague le succès dont notre planète a besoin !