Le discours tenu par ceux qui veulent nous vendre leurs religions ne seraient que des balivernes ?
Du moins, en lisant Un homme de Philip Roth, c’est ce qu’on peut être tenté de croire :
La religion était une imposture qu’il avait démasquée très tôt dans sa vie : elles lui déplaisaient toutes; il jugeait leur folklore superstitieux, absurde, infantile ; il avait horreur de l’immaturité crasse qui les caractérisait, avec leur vocabulaire infantilisant, leur suffisance morale, et leurs ouailles, ces croyants avides. Ce n’est pas lui qui serait dupes des balivernes sur la mort et sur Dieu, ou de ces fantasmes de paradis d’un autre âge. Il n’y avait que le corps, né pour vivre et mourir selon les termes décidés par les corps nés et morts avant nous. Philip Roth (Un homme)
J’ai donc mené mon enquête, comme j’ai eu l’occasion de le prouver dans les deux articles précédents. Nos saints du calendrier ne seraient pas plus réels que Blanche-Neige ou Spider-man ? Et l’histoire de sainte Thècle ne serait pas tout à fait celle qu’on veut bien nous raconter ? N’écoutant que mon courage et mon envie de dénoncer les mensonges, je suis allée sur les traces de sainte Thècle, enfin de Thècle pour parler plus simplement.
Pour commencer, c’est Wikipédia qui m’a mise sur la piste, ou plutôt sur la route.
D’ailleurs, de nos jours, la route pour rejoindre Saint Bonnet de Chirac n’est pas si simple que ça. En effet, j’ai interrogé plusieurs personnes à moins de cinq kilomètres du lieu, leur demandant de m’indiquer la direction, mais personne n’a pu me répondre. C’est au bar de Chirac, qu’enfin on m’a montré un chemin qui y mène directement. “La vérité est dans les bars.” voudrais-je ajouter, mais ce serait hors de propos.
Ceci dit, cette fameuse Thècle se retrouve en Gévaudan. En lisant Wikipédia, on apprend qu’elle serait morte à Saint Bonnet de Chirac (1er Président français) mais, aussi qu’elle est vénérée à Chamalières (2ème président français… vous me suivez ?) où ses reliques furent conduites au VIIe siècle ( Pas de trace de Thècle à Neuilly ou à la Défense mais on ne s’en plaindra pas). Donc je n’écoutant que ma curiosité, je me suis rendue à Saint-Bonnet de Chirac.
à suivre…