(dépêche)
Barack Obama n'a pas choisi Hillary Clinton à cause de Bill
Obama: Bill Clinton, un frein pour
Hillary
AFP
29/10/2009 | Mise à jour : 21:34 | Ajouter à ma sélection
Barack Obama a sérieusement envisagé de choisir Hillary Clinton pour future vice-présidente au cours de sa campagne en 2008, mais a finalement renoncé par crainte du rôle que jouerait son mari,
l'ex-président Bill Clinton, raconte un collaborateur dans un livre à paraître.
Dans cet ouvrage consacré à la victoire historique de M. Obama, son directeur de campagne David Plouffe dit avoir été surpris, lors de la première réunion consacrée au choix de celui ou celle qui
serait appelé à la vice-présidence en cas de victoire, de voir combien M. Obama pensait sérieusement à Mme Clinton.
A mesure que la liste des vice-présidents possibles se réduisait, M. Obama disait à ses proches conseillers: "Je continue à penser que Hillary a en sa faveur beaucoup de ce que je recherche chez
un vice-président. L'intelligence, la discipline, la fermeté", relate M. Plouffe dans ce livre intitulé "l'Audace de gagner", sur le modèle de "l'Audace d'espérer", de M. Obama lui-même.
Mais, ajoutait M. Obama, "je pense que Bill risque d'être un trop gros problème. Si je la prenais, je redouterais que cela ne soit plus une relation à deux entre nous", narre M. Plouffe selon des
extraits de l'ouvrage publié par le magazine Time.
En août 2008, la liste ne comportait plus que trois noms: les sénateurs Joe Biden et Evan Bayh et le gouverneur de Virginie, Tim Kaine.
"Au bout du compte, Obama a jugé que les complications éventuelles, trop nombreuses, pesaient plus lourd que les bénéfices potentiels" dans le choix de Mme Clinton, dit M. Plouffe.
Lui-même, comme le stratège David Axelrod, n'était pas favorable à Mme Clinton qui avait livré à M. Obama un combat acharné pour l'investiture démocrate à la présidentielle.
M. Obama a finalement choisi M. Biden. Mme Clinton est aujourd'hui chef de la diplomatie américaine. Elle a assuré récemment qu'elle ne briguerait plus la présidence, des propos accueillis avec
circonspection par les observateurs.
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