Benjamin King, directeur de la communication à la PA, ajoute qu'il n'y a eu aucune surprise dans les déclarations faites, et que cette loi serait définitivement une protection pour le droit d'auteur concernant toutes les industries de la création.
« En tant qu'industrie, nous ne sommes pas sortis de l'auberge pour le moment - on ne sait par exemple pas quelle sera la position des conservateurs sur ces questions, si l'on vient à se trouver sous un gouvernement qu'ils maîtrisent. Mais elle donne le ton, globalement et à plus long terme, sur l'agenda à suivre pour le droit d'auteur. »
Cependant, tout n'est pas rose avec cette Hadopi anglaise, qui implique aussi des modifications moins séduisantes. Ainsi, parmi les annonces faites, celle d'ouvrir les oeuvres orphelines en accès libre et de rendre légal le partage de fichiers avec des proches et sa famille. Cela n'a pas été rejeté, mais on préconise la plus grande prudence, parce qu'il y a « un réel danger » pour le secteur.
Pas déraisonnables, ces propositions dépendront grandement de la manière dont elles sont mises en place, car elles pourraient avoir des conséquences inattendues.