L'histoire: (Wikipédia)
Dans un laboratoire isolé, le Professeur Gerald Deemer travaille sur un nutriment qui permettrait de soulager la famine que menace de provoquer l'accroissement de population.
Un jour qu'il s'est absenté, deux de ses collègues s'injectent le nutriment, avec des conséquences effroyables les conduisant progressivement à la mort par ce qui semble être l'acromégalie.
L'un des deux meurt, tandis que l'autre attaque le professeur et lui injecte le produit avant de mourir. Pendant leur combat, une tarantule géante qui a elle aussi reçu une injection s'évade de sa cage. Dès lors, elle ne cesse de grandir, et s'en prend aussi bien au bétail qu'aux humains.
Gare aux apprentis sorciers ! Voici l'un des messages de Tarantula ! réalisé par Jack Arnold en 1955, un film qui se situe entre horreur et fantastique.
Mais c'est indéniablement un petit bijou que je recommanderai à n'importe quel cinéphile. C'est également l'un des tous meilleurs films de monstres.
Tarantula ! est également une métaphore sur la guerre froide et sur tous les dangers que ce conflit représentait à l'époque: la peur du nucléaire, de la guerre, de l'étranger et plus particulièrement du communisme. Une peur symbolisée ici par une araignée géante, victime d'expériences dans un laboratoire. Evidemment, elle s'échappe et sévit dans le désert.
Regardez bien la bande annonce: personne ne peut lui échapper et la dynamite n'a aucun effet sur la créature.
Incroyable cette séquence où l'araignée géante s'attaque à une maison. On reconnaît le style de Jack Arnold qui semble avoir une véritable passion pour les arachnides.
A cet égard, je me permets de vous conseiller l'homme qui rétrécit, un autre chef d'oeuvre du fantastique.
Tarantula fait donc partie des références dans la catégorie des films de monstres, et dans la lignée Des monstres attaquent la ville, un long-métrage avec des fourmis géantes.
Bien sûr, Tarantula ! a pris quelques rides puisque le film de Jack Arnold date de 1955. Mais ça reste un véritable bijou, et un film fantastique avec une certaine réflexion.