Nouvelle preuve que les femmes en ont plus que les hommes quand il s'agit de filmer la chose : Arbid met en images la violence des relations sexuelles du photographe, esquissant par petites touches la noyade de cet homme dans des sentiments qu'il ne connaît pas. Ce sexe-là est beau, âpre, et magnifiquement filmé. Et l'occasion pour Yasmine, l'une des dernières égéries Dorcel, de prêter sa plastique irréprochable et sa voix de velours à un film plus traditionnel. Paysages dévastés et hommes pas mieux, images déchirantes et errances nocturnes : pas facile mais franchement beau, le cinéma de Danielle Arbid vaut certainement qu'on s'y attarde.
7/10