![La tribune des Amis #3 La tribune des Amis #3](http://media.paperblog.fr/i/246/2462276/tribune-amis-3-L-1.jpeg)
Désolé pour cette longue introduction, mais White Lies mérite qu'on s'attarde sur son cas.Donc voila, 28 Octobre 2009, Elysée Montmartre. On y est, le moment de vérifier si le groupe transforme l'essais. Votre serviteur, le post-futuriste et énigmatique Mr J, m'avait prévenu, le groupe est très bon en live.Le bougre n'a pas menti. Dès son arrivée sur scène, la bande mené par Harry mc Veigh, met les points sur les i.
Ca joue et ça chante très bien. Un son énorme, presque crystalin pour la guitare et le synthé (glucose comme on les aime), et extrêmement puissant pour la basse et la batterie. Tout le premier album des anglais y passera : l'inévitable farewell to the fairground, to lose my life, death etc, et le tout, sans aucune fausse note.Niveau attitude, le groupe est très... anglais. Et pour une fois ce n'est pas un reproche. Ca ne déborde jamais, toujours très propre, mais fait sincèrement et sans plume dans le cul. On sent le groupe dans sa bulle, presque timide, c'en est presque choquant aujourd'hui quand on voit les clowns servant de frontman dans les groupes de rock actuel. White Lies, lui, n'en fait pas trop. Ce sont des musiciens au sens noble, et les Londoniens sont là pour nous faire secouer la tête en rythme avec des morceaux accrocheurs et inspirés. Rien de plus, rien de moins. Mais là où White Lies se distingue de la cohorte informe qu'on appelle paysage rock actuel, c'est en le faisant bien, voir très bien et sans manière. Merci messieurs.
(Toi le fan de Pete Doherty qui parle avec ta meuf pendant tout le concert, oui toi, la prochaine fois, ne vient pas.)