Petite interrogation qui nous a paru être intéressante et que nous avons eu envie de relayer: Peut-on dépolluer l’eau grâce à la lumière ? alors à votre avis?… petit article sur le phénomène à suivre tout de suite:
Comment dépolluer l’eau grâce à la lumière ? C’est la question sur laquelle vont plancher 30 chercheurs, dont des Français du laboratoire de l’Ecole des mines de Nantes. Le procédé de base, c’est la photocatalyse ( La décomposition et la dégradation de la matière sous l’action des rayons lumineux à la surface d’un catalyseur). Ne reste qu’à trouver un moyen de l’adapter au milieu naturel.Pour faire une photocatalyse, on peut prendre de l’eau polluée, par exemple par un peu de pesticides. On y introduit des nanoparticules, par exemple du dioxyde de titane. Au-dessus de cette eau, on place de la lumière à ultra-violets. Ce qui provoque une modification du dioxyde de titane qui à son tour désintègre les polluants.
Les chercheurs vont devoir trouver un moyen de remplacer les UV par la lumière du jour. Ils vont aussi devoir plancher sur la nature même des nanoparticules. Enfin, le système ne fonctionne que pour des eaux peu polluées, comme les rivières voire les nappes phréatiques, pas pour les égouts par exemple. Les recherches doivent durer trois ans.
Rappelons quand même qu’aujourd’hui la photocatalyse est surtout utilisée pour
le revêtement de murs extérieurs, dans le domaine de l’automobile, mais aussi dans l’électroménager, l’éclairage et le sanitaire. Ce procédé permet de détruire les odeurs, nettoyer les surfaces, assainir l’air…Selon la FFP, le procédé photocatalytique désagrège les polluants entrant à son contact tels que les gaz d’échappement des voitures et des usines, les odeurs, les bactéries, certains virus, les pollens et les acariens. Il peut donc être utilisé dans le domaine médical pour lutter contre les cellules infectées et éviter ainsi les affections nosocomiales. Mais ces applications sont encore au stade de la recherche.
Aujourd’hui, le procédé est intégré dans de nombreux matériaux : verre, céramique, peinture, métaux, revêtements routiers et liants cimentaires… Ainsi, par exemple, une partie du périphérique parisien est dotée d’un mur antibruit recouvert de dioxyde de titane. Des bâtiments sont revêtus de ce procédé pour ses vertus autonettoyantes. Des ampoules permettraient, grâce au dioxyde de titane, d’assainir l’air d’une pièce… Mais de nombreuses difficultés résident aujourd’hui dans l’intégration du catalyseur sur différents matériaux ou supports
Voilà une idée qui paraît intéressante… reste maintenant à suivre l’évolution du projet!