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David Abiker est tombé en quenouille. Au sens étymologique: il est sous la domination des femmes, en l'occurrence de la sienne. Le problème, c'est qu'elle ne se contente plus du rouet et du fuseau. Cadre supérieur, elle «performe». Et un beau jour, alors que d'un même geste cette nouvelle Lakshmi - déesse à six bras - allume le Babycook, remplit la gamelle du chien, range le frigo et téléphone à sa sœur, elle lâche le morceau: 15% d'augmentation. «La mère de mes enfants, évaluée à l'aune des standards anglo-saxons en vigueur dans un monde ouvert, s'apprêtait le mois prochain à gagner plus d'argent que moi. En net imposable.» Panique et légère honte du mari, qui se demande si ses filles le représenteront toujours plus grand que leur mère sur les dessins de Fête des pères. "[i]Au début, je croyais qu'un métrosexuel, c'était un type qui avait un sexe suffisamment gros pour le montrer dans le RER en déployant, tel un albatros, les pans de son imperméable. Je me trompais. Un métrosexuel est un type qui va au salon d'esthétique en plein samedi après-midi parce que ni sa femme ni ses filles n'ont envie de l'emmener voir un match de foot féminin. Voilà la vérité.'[/i] "Le Musée de l'homme' est une oeuvre totale, totalement inqualifiable. Manuel de lâcheté conjugale, traité de puériculture déjanté, livre noir de la société maternante, lettre d'amour tachée de gras, bible du père martyr, cahier de tendances pour homme-parasite, pamphlet lubrique et séditieux... 'Le Musée de l'homme' est tout cela à la fois. Un roman hilarant...