Alire cette (très belle) interview réalisée par Valérie Lion de L'Express intitulée : "Rien n'est impossible, sauf d'éviter la mort... et les impôts" du patron de Swatchgroup. A 81 ans cet entrepreneur hors pair est sans aucun doute un exemple à suivre, loin de la sphère finance, cet industriel veut passer la crise sans licencier...
Voici ci-dessous sa définition de l'entrepreneur, les business schools en prennent pour leur grade..., ouf de la fraîcheur!
"Mais vous êtes fier d'être milliardaire ?""Non. Je suis content d'être indépendant. Je n'ai pas de dettes, je peux me permettre de dire ce que je pense. Et je peux développer mes projets. L'argent, pour un entrepreneur, c'est l'instrument de travail. L'objectif, c'est de créer des richesses pour tous. L'entrepreneur n'est pas forcément un chef d'entreprise. Nous sommes tous nés créatifs. Regardez l'Amérique : il y a eu Ford, Carnegie, etc. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'Amérique a changé et la finance a commencé à primer sur l'industrie. On a perdu l'esprit d'entreprise, à cause des business schools. Il existe une différence entre un manager et un entrepreneur. On ne valorise plus beaucoup les entrepreneurs. Il faut savoir garder sa fantaisie, l'esprit de ses 6 ans. Continuer de croire au Père Noël. Oser avancer ses idées, même saugrenues. L'esprit d'entreprise a été en partie tué depuis qu'on s'est assis devant un ordinateur en pensant qu'on pouvait faire de l'argent à Wall Street sans bouger."