On le voit par les chiffres de la création en France (augmentation régulière depuis le début 2000du nombre de création hors auto-entrepreneurs), le cercle vertueux est engagé, les outils sont là, complétés par des pépinières et hotels d'entreprise. La culture entrepreunariale n'est pas encore une culture profondémment développée, mais ne demande qu'à l'être.
Devenir social-entrepreneur : un cercle vertueux
Publié le 08 septembre 2009 par Yannriche @YricheCoffee
Le secteur non-marchand est un secteur prisé par l'économie sociale et solidaire, faute, il est vrai, d'être rentable pour le capital. La motivation pour les sociaux-entrepreneurs qui s'engagent dans la création d'activité n'est pas la rentabilité immédiate, elle est de changer le monde à proximité de leur environnement en repérant et en agissant sur les leviers qu'ils savent maitriser.L'environnement de l'économie social et solidaire est composé d'associations, de scop, de scic, et traite des services à la personne, de ré-insertion, d'handicap, de discrimination, de protection de l'environnement, mais aussi d'un système entier qui va de l'accompagnement du projet au financement des projets.Une association, Ashoka pour la nommer, réalise la promotion et le soutien de l'entrepreunariat social en France par des concours de business plan mais aussi par de la formation. C'est en parcourant la bibliothèque du site en langue anglaise que j'ai trouvé un document de trois pages sur une expérience de formation à l'entreprise sociale. L'objectif est de sortir d'un cercle vicieux qui se dessine régulièrement lorsque des entrepreneurs, sans moyens, tentent de créer leur activité. En effet, sans appui extérieur, peu peuvent prétendre progresser,et réussir à prendre l'escalier social.
La présence de structures d'accompagnement et d'outils spécialisés permet de rompre le cercle vicieux et d'entamer un cercle vertueux. Au lieu de partir avec le "rien", le financement par micro-crédit, en particulier via l'Adie en France, permet au créateur les plus démunis de bénéficier d'un prêt qui va permettre d'investir, donc d'améliorer sa productivité, d'accroitre ses revenus et de rembourser son prêt.
Notons qu'il s'agit bien de prêts, et que l'Adie, comme une banque cautionne son prêt auprès du créateur ou bien d'un proche du créateur. L'objectif est de conserver les mêmes règles que pour tous, à savoir l'engagement et la responsabilité, garantie au moins que le projet est mené par un porteur motivé.Profitons de l'occasion pour rappeler que l'Adie cherche des bénévols et des dons pour faire vivre les permanents qui s'investissent pleinement dans leurs missions. L'accompagnement c'est aussi la formation, le conseil et le coaching. De nombreuses structures en propose, Adie, Boutique de gestion, France Initiative et le Réseau Entreprendre, chacun avec des cibles particulières en terme de projet (profil des porteurs, taille du projet, montant des prêts).C'est aussi un bon moyen de rendre l'entrepreneur social, de l'inviter à se former, de lui faire prendre conscience qu'il est accompagné et que chacun attend à terme un retour de sa part, un investissement humain pour ensuite aider au développement d'autres projets en tant que bénévol ou parrain auprès de jeunes entrepreneurs.
On le voit par les chiffres de la création en France (augmentation régulière depuis le début 2000du nombre de création hors auto-entrepreneurs), le cercle vertueux est engagé, les outils sont là, complétés par des pépinières et hotels d'entreprise. La culture entrepreunariale n'est pas encore une culture profondémment développée, mais ne demande qu'à l'être.
On le voit par les chiffres de la création en France (augmentation régulière depuis le début 2000du nombre de création hors auto-entrepreneurs), le cercle vertueux est engagé, les outils sont là, complétés par des pépinières et hotels d'entreprise. La culture entrepreunariale n'est pas encore une culture profondémment développée, mais ne demande qu'à l'être.