Lors de la fête de l’Huma, Marie-Georges Buffet a voulu lancer le rassemblement de toute la gauche pour les élections régionales, comme son homologue socialiste, Martine Aubry, avant l’été. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’une comme l’autre se sont pris un joli râteau ! Raison de cet échec, le Modem. Mis à part Robert Hue, aucun ténor communiste ne souhaite s’allier avec le Modem alors qu’au PS, on laisse la porte ouverte pour le second tour. Face à cet échec, Mme Buffet et M. Mélenchon ont donc décidé de se repacser et de poursuivre l’aventure du Front de gauche qui était parvenu à devancer le NPA d’Olivier Besancenot. Le mot d’ordre : pas d’alliance avec le PS au 1er tour. Problème, tous les élus communistes qui ont travaillé avec les socialistes et les Verts pendant toute la mandature et qui revendique un bilan positif ont bien l’intention de passer outre et d’étudier les propositions des socialistes. C’est le cas en Limousin où Jean-Paul Denanot vient de reconduire communistes et ADS sur sa liste et avec les mêmes positions éligibles (6 pour les communistes et 2 pour l’ADS). Un poids qui semble donc aller au-delà des résultats électoraux des deux formations politiques.
Si les militants communistes, amenés à voter pour cette alliance dès le 1er tour y sont favorables, le Front de gauche ne devraient donc proposer aucune liste, en Limousin, laissant le Parti de Gauche de Mélenchon sur le bord de la route, à moins que celui-ci ne trouve place sur la liste du NPA. Ce dernier qui tente lui aussi de fédérer toute la gauche de la gauche de la gauche de la gauche, oups, mais sans grand succès puisque les communistes veulent poursuivre avec les socialistes au second tour ! Tout ça est bien compliqué et si en Limousin, la gauche n’a pas de soucis à se faire et devrait aisément conserver la région, qu’en sera-t-il ailleurs ? Les communistes jouent-ils leur survie politique ?
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