Gisèle Prassinos

Gisèle Prassinos est née le 26 février 1920 dans une famille d’origine grecque. Elle écrit avant l’adolescence et ses premiers textes, poèmes et contes, sont réunis en 1934 : elle est admirée par André Breton, qui lui donnera une place dans son Anthologie de l’humour noir. Elle abandonne le surréalisme après les années 1950 et, continuant à écrire des poèmes, elle traduit Nikos Kazantzakis, se consacre à des romans et des nouvelles, tout en développant un travail artisanal : elle fabrique notamment des tentures dont les motifs parodient des scènes de notre culture. Son frère, le peintre Mario Prassinos, a dessiné des costumes pour le théâtre et il a également fait des maquettes pour des couvertures des éditions Gallimard.

Bibliographie
La sauterelle arthritique, avec une préface de Paule Éluard et une photographie de man Ray, 1934
Le feu maniaque, 1934
Une demande en mariage, 1935
Quand le bruit travaille, 1936
Facilités crépusculaires, 1937
La lutte double, 1938
Une belle famille,1938
La revanche, 1938
Sondue, 1939
Le rêve, 1947
Le temps n’est rien, 1958
La Voyageuse, 1959
Le Cavalier, 1961
La Confidente, 1962
L’homme au chagrin, 1962
Le grand repas, 1966
Les mots endormis, 1967
La Vie la voix, 1971
Trouver sans chercher [ textes de 1934 à 1939], 1976
Comptines pour fillotes et garcelons, 1978
Pour l’arrière-saison, 1979
Le ciel et la terre se marient, 1979
Mon cœur les écoute, 1982
L’instant qui va, 1985
La Fièvre du labour, 1989
Le visage effleuré de peine, 2000
Correspondance d’Henri Parisot avec Mario et Gisèle Prassinos, 2003
La Mort de Socrate, 2006

(fiche composée par Tristan Hordé)
Une interview assez décapante avec Gisèle Prassinos
Présentation d’un livre sur des tentures en tissu et feutrine réalisées par Gisèle Prassinos, sur des thèmes bibliques.