Le mot de Christiane Robidoux, nouvelle collaboratrice sur le site de FrogRadio.
Hé oui, une p’tite nouvelle. Une p’tite nouvelle au "back ground" "pas rapport"!
La vie a pris une grande inspiration, les joues toutes gonflées prêtes de fendre puis de son souffle puissant, m’a poussée jusqu’ici!
Heureuse de plonger dans la mare, me voici sur un nénuphar! Gwrébitt!
Les Studios Piccolo… depuis le temps qu’André m’en parlait: le top notch! le nec plus ultra! J’y suis allée pour accompagner l’équipe lors de l’enregistrement de la chronique Cité-ciné où Marianne a fait ses premières armes en tant qu’animatrice de FrogRadio. Premières armes : croisement de fers avec nul autre que Michel Coulombe….. la chanceuse! Parce que cet homme affable est à la fois érudit, humble et généreux. Quelle belle manière de démarrer!!!
Et ma chance à moi fut de pouvoir échanger avec lui à bâtons rompus (les armes, les fers et les bâtons… on demeure dans l’arsenal!) le temps d’une petite ballade en auto pour ensuite profiter de ce que tout le monde: réalisateur, régisseurs, techniciens, animatrice et invité étaient tous engouffrés dans le petit studio C pour fureter à mon aise dans l’emblématique lieu que sont les Studios Piccolo.
Pour commencer, un tour des studios d’enregistrement, inoccupés à cette heure, et un examen des murs couverts de plaques témoignant des prix gagnés pour la qualité du travail et des affiches des artistes bien connus ayant, de leur main, laissé un sympathique remerciement à la non moins sympathique équipe des Studios Piccolo. Impressionnant! Mais à vrai dire, je ne connais rien à la technique et ne suis pas en mesure d’apprécier toutes les merveilles technologiques dont le lieu regorge, m’a-t-on dit.
C’est le lieu en soi qui m’a impressionnée. Et plus précisément, la salle de convivialité. C’est la salle d’accueil pour quiconque vient aux studios. À notre arrivée, bien que personne des Studios Piccolo n’était présent pour nous accueillir et nous souhaiter la bienvenue, le lieu lui-même avait été pensé et organisé pour le faire par lui-même. Vibrant!! Tout dans la place concourt à vous souhaiter la plus cordiale bienvenue! En moins de deux, la rutilante machine à expresso vous verse une tasse de café fort et bien chaud, les tasses sont rangées tout à côté, le petit frigo est rempli, le lave-vaisselle attend de recevoir votre tasse vide. Les lieux d’aisance sont tout près, bien aménagés. Rien n’y manque. Des serviettes? Elles sont dans les armoires sous les deux lavabos design surmontés de larges et pratiques miroirs. Un petit comptoir procure l’espace pour prendre une bouchée avec four-grille pain à portée de main. Une cloison de bois rustique apporte sa chaleur pour délimiter l’espace-cuisine du reste. Le reste étant d’ailleurs tout aussi "people friendly" sinon davantage! Bien que la surface totale ne soit pas très grande, l’espace est aménagé de façon à satisfaire à plusieurs usages et ambiances. Un coin table et chaises. Une seule table, beaucoup de chaises, pour le monde, chaises qu’on peut configurer et reconfigurer au gré des conversations, des allées et des venues. Puis l’oeil est attiré par une solide structure de tuyaux d’acier moulé sortant du plancher et traversant le plafond, où valves et compresseurs sont fixés à l’horizontale variant les volumes: vestige de la pression vécue dans une vie antérieure de la bâtisse. La dureté de l’acier est modulée par ses formes arrondies et par les douillets coussins des fauteuils qui tout à côté, font face au joli module soutenant l’écran de visionnement. L’intimité du salon introduite dans l’usine! Et pour le plaisir des sens un plat de gâteries colorées cherche à vous faire succomber. C’est là que tous et chacun des membres de cette joyeuse bande s’étant servi qui, un café fumant, qui, un verre d’eau transparent, se sont présentés les uns aux autres, ont fait connaissance et se sont mis à babiller, passant de la "cuisine" au "salon" jusqu’à ce que le signal soit donné pour entrer dans le studio d’enregistrement et produire l’émission que vous prendrez plaisir à écouter.
C’est alors, qu’au petit comptoir style resto 1950 flanqué de ses deux bancs ronds, je me suis assise, le dos appuyé au mur. Je me suis allongé les jambes en déposant mes pieds sur le deuxième banc. Le soleil entrant de côté par la fenêtre me chauffait la joue. Les yeux fermés, je me suis totalement laissée imprégnée de l’atmosphère agréable, douce, sereine et vivifiante qui y régnait. Une cure Piccolo! où l’humain est tout aussi omniprésent que la techno!
Mobile post sent by Frogradio using Utterli.