Voilà, déjà le 20 octobre, la première session de l’Atelier virtuel d’écriture se termine. Le temps de faire un premier bilan, et on peut démarrer la suivante (voir le nouveau thème en bas de cette note)
D’abord, un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé en envoyant un texte. On est toujours inquiet quand on lance une idée qui repose sur la participation des autres, et je dois reconnaître que vous m’avez fait très plaisir, de ce point de vue-là. Vous êtes des gens formidables, vous le saviez, je vous le confirme.
- 61 inscrits sur le groupe Facebook (au 10 octobre 2009)
- 11 contributions pour la première session, dont 5 viennent de gens qui n'étaient pas inscrits dans le groupe en question. Comme quoi, les réseaux fonctionnent bien…
- C’est Carole qui a ouvert le bal, en envoyant son texte sur la dent de lait d’origine inconnue qu’elle conserve depuis de nombreuses années. Je la remercie vivement ici de s’être lancée la première (il fallait bien que quelqu’un le fasse…), et aussi d’avoir relayé les messages que j’ai postés sur Twitter.
- Nous avons cette fois-ci une dent de lait, donc, deux jeans, une tête de linotte, une boucle d'oreille, un Opinel, des chaussons de danse, un poisson rouge (enfin, je me comprends...), un sac à main, un stylo à plume, et quelques objets divers.
- Pour l’essentiel, et jusqu’à plus ample informé, les contributions viennent de France, mais nous avons aussi une Canadienne. Une amie belge est venue voir le groupe, mais rien pour l’instant venant de ce côté-ci de l’Europe.
- Nous avons trois hommes, Gilles, JC et Mateo (tchique-tchique-tchique… Ayayaïe !), pour huit femmes (ouuuéééééé !!!!). Je pense qu’on pourra en tirer des conclusions sur la sur-représentation de l’un ou l’autre des sexes au bout de deux ou trois sessions. Je vais essayer de mobiliser mes amis de mon genre pour rétablir un peu l’équilibre, non mais des fois… Merci à Dorine qui a invité tous les garçons de son carnet d’adresses Facebook., en précisant « on se croirait à une boum...! ».
- J’ai reçu neuf textes en prose et deux qu’on peut ranger dans la catégorie poésie : les participants ont varié les plaisirs de l’écriture.
- L’humour est souvent au rendez-vous.
J’ai trouvé tous les textes de bonne qualité, chacun dans leur genre. J’ai fait quelques modifs par ci par là, avec l’accord des intéressés, pour améliorer la ponctuation, corriger quelques fautes d’orthographe ou enlever quelques mots décalés par rapport au contenu que je lisais.
Les règles du jeu
J’ai reçu un texte, qui avait été écrit plusieurs mois auparavant, alors que l’Atelier a besoin de textes frais. Après avoir refusé dans un premier temps (voilà le genre de décisions que j’éviterai de prendre seul, à l’avenir), je me suis dit qu’il fallait encourager les bonnes volontés et j’ai donc finalement publié cette contribution dans la session. J’ai entre temps reçu un autre texte de cette participante, que je n’ai pas encore publié, par manque de temps.
La durée de la session
Un mois, c’est trop court ? Trop long ? Je ne sais pas quel est le bon timing. Vous me direz ce que vous en pensez vous-même. Ce qui est sûr, c’est que j’espacerai les mails vers le groupe facebook, pour éviter de trop solliciter les participants.
La langue
Pour le moment, on reste en Français. Si des non-francophones sont intéressés, je lancerai une session parallèle, en anglais ou en espagnol, les deux seules langues que je maitrise à peu près correctement.
Le message qui m’a fait le plus plaisir
«Cette participation m'a redonné l'envie d'écrire, et c'est fort important pour moi... Vraiment merci !». C’est un des buts de cet atelier, je serai ravi que d’autres puissent se motiver grâce à l’Atelier et que leur envie d’écrire ne se limite pas à ce cadre.
Dernière info, je vais animer mon premier atelier d’écriture, réel celui-là : je suis en effet invité à animer une session de ce type lors de l’Artcamp de Dijon, le samedi 28 novembre, à l’invitation d’une des participantes de ce groupe, Isabelle.
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Le sujet du mois (20 octobre-20 novembre)
«Longtemps je me suis couché de bonne heure» Marcel Proust, du côté de chez Swann)
ou le non moins fameux :
«Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas» (L'Étranger, Albert Camus).
Ou encore le précis :
Le 1er juillet 1998 tombait un mercredi (Michel Houellebecq, Les Particules élémentaires)
Ou cet autre début aussi précis :
Henri-Maximilien Ligre poursuivait par petites étapes sa route vers Paris (Marguerite Yourcenar, L’œuvre au noir)
Et encore, le noir, si noir :
Nous voici encore seuls. Tout cela est si lent, si lourd… Bientôt, je serai vieux. Et ce sera enfin fini. (Céline, Mort à crédit).
Alors, cette fois-ci, nous allons démarrer une histoire à partir d’une phrase existante, empruntée au début d'un livre d'un auteur célèbre :
Choisissez une de ces quatre phrases
- A quelques milles au sud de Soledad…
- Personne ne pouvait deviner que c’était un…
- Une nuit, alors que j’avais quatre ans et que je dormais sur…
- On était en janvier et dehors…
Guide touristique ? Fait divers ? Décor de cauchemar ? Récit de rêve amusant ? Souvenir ? Invention ? Peu importe. A vous de jouer, à vous d’écrire la suite, avec une autre contrainte : pas plus de 2000 signes, blancs compris. Si vous n’arrivez pas à faire assez court, précisez-le en envoyant votre texte : je vous donnerai un coup de main pour couper un peu. Je garde une citation en réserve, au cas où certains d'entre vous ne seraient pas inspirés par celles-ci.
J’ai modifié l’une des citations pour les besoins de l’exercice. Je vous donnerai les noms des auteurs et les livres cités à la fin de la session. Si vous avez pensez avoir trouvé les auteurs et les livres, n'hésitez pas à faire vos propositions ici, en commentaire. Bon courage et fin de la session, le jeudi 19 novembre 2009.