Les statistiques du jour n'auront été d'aucun secours.
Les commandes de biens durables aux USA en septembre ont pourtant progressé de 1 % conformément aux attentes après une rechute de 2,6 % en août.
Sur le plan de l'immobilier, le marché a dû encaisser une mauvaise surprise puisque les ventes dans le neuf ressortent en baisse de 3,6 % sur un mois en septembre largement sous les attentes
puisque le nombre attendu est supérieur de près de 10 % au chiffre publié.
Par ailleurs, les données d'août ont été révisées défavorablement perdant encore 2,8 %.
Concernant les prix, le trend baissier reste pleinement d'actualité. Les stocks restent stables à 7,5 mois de ventes.
L'aversion au risque est assez palpable depuis lundi et s'est encore renforcée sur la séance à l'image des valeurs
moyennes qui encaissent des pertes de 3 % en moyenne sur la séance.
Les marchés actions européens ont été assez lourds notamment à Francfort qui casse à la baisse son support haussier de
court terme et perd 2,46 % à la clôture. A Paris, les échanges étoffés ont brisé dès l'ouverture le support étudié hier (en jaune) réduisant les opérateurs à un combat classique sur la zone du
gap à 3 677.
Le CAC 40 perd 2,14 % à 3 663,78 points pratiquement sur les plus bas du jour. Pour mémoire, la seule zone support consistante entre la clôture du jour et l'oblique baissière est constituée par
le gap du 6 octobre dernier.
Wall Street aura été affectée par le secteur bancaire mais aussi celui de l'énergie et des matériaux qui traduisent des
doutes sur la reprise. A la baisse des chiffres de l'immobilier s'est en effet ajouté la hausse des stocks de brut américains qui renvoient le pétrole sur 77 $ le baril en baisse de près de 3 %.
Le Dow Jones perd 1,21 % à 9 762,69 points.
→ Le grand rendez vous demain est justement lié à la croissance avec la parution à 13 heures 30 du chiffre préliminaire du PIB américain pour le 3 ème trimestre attendu en hausse de 3
à 3,2 % suivant les consensus d'économistes retenus.