Magazine Société

L'idée-nation comme idéologie

Publié le 28 octobre 2009 par Tudry
  1. Le nationalisme est une conséquence de la maladie d'une nation, tout comme le socialisme est une conséquence de la maladie d'une « société »; les deux sont les symptômes des pathologies touchant au « corps » national et au « corps » social. Loin d'être des remèdes efficaces ils concourent, lorsqu'ils sont pris pour ce qu'il ne sont pas, à la ruine, à l'aggravation de la maladie. En effet, au lieu de chercher un remède aux maux divers qui frappent une communauté, ils imposent des solutions qui nient la possibilité d'une unité, d'un équilibre de cette communauté et accentuent encore le déséquilibre, la division.

  2. Le nationalisme est un centralisme. Il ne peut que tendre à imposer abusivement une morale et une norme qu'il pose comme dogmes de manière inconsidérée.

  3. Le nationalisme est un centralisme sans centre réel, il fait d'une idée, d'un mirage à dire le vrai, un donné concret. En outre, sa tendance au « mysticisme » est d'autant plus paradoxale, en apparence, qu'il se bâtit avant tout sur une biologisation de la personne humaine. Ce n'est qu'une apparence, en effet, car en réalité il rejoint bel et bien les religions de massification pour lesquels la personne ne compte qu'en tant qu'elle est une partie du tout, la proportion d'anonymat dépendra de la capacité de servitude à l'idée.

  4. Asservissement mortifère et néguentropique de la communion. Inversion de l'union (hénosis) sans confusion en fusion confusément unifiante.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tudry 471 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine