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Lettre à sam hamad, ministre du travail et de la solidarité sociale
Publié le 28 octobre 2009 par Patriciaturcotte
Monsieur Sam Hamad, Ministre du Travail et de la solidarité sociale du Québec,
Ministre de l’emploi et de la solidarité sociale du Québec,
OBJET: Cesser pour les assistés sociaux d’avancer une somme d’argent faramineuse, pour se rendre à un rendez-vous médical à l’extérieur de leurs régions de Beauce, comme du Québec.
Bonjour Monsieur Hamad,
Voici un témoignage personnel, mais surtout d'intérêt public.
Le 04 novembre 09, l’hôpital de Saint Georges de Beauce ( CSSSB ) m’envoie à l’extérieur de la région, soit à l’hôpital de Charny, pour passer un simple échographie du cou.
Pour la première fois, les complexes exigences de l’assistance-sociale consentent à ce que je puisse utiliser les services du transport bénévole de l’Association Bénévole Beauce-Sartigan. Supposément que cet organisme communautaire qui œuvre en partenariat avec le service à la clientèle du Ministère de l’emploi et de la solidarité sociale, a installé ce programme pour aider les gens démunis financièrement, à se rendre à l’extérieur pour un rendez-vous médical.
Ce n’est pas du tout le cas, Monsieur Hamad, et je poursuis à travers cette lettre.
Il y a deux semaines environ, j’ai écrit au bureau du Député et Ministre de ma région de Saint Georges de Beauce, soit Monsieur Robert Dutil, pour leur faire part de la difficulté que je rencontre pour aller à ce voyage médical à Charny, comme tous les autres assistés sociaux, et gens âgés, handicapés, malades et démunis, d’avoir à avancer la somme de 70$, 90$, 100$ et 120$ pour remettre au chauffeur bénévole de l’Association Bénévole Beauce-Sartigan, au matin du rendez-vous.
Même si cette comme est remboursée après 3 semaines environ, très peu d’assistés sociaux possèdent dans leurs tirelires ou dans leurs bas de laine, 100$. Je suis convaincue que Monsieur Dutil va faire aussi bouger ces lois en Beauce. Mais je me dis que, autant en informer aussi Monsieur Sam Hamad, Ministre de la solidarité sociale.
Possiblement que ma débrouillardise va me donner la chance de m’y rendre. Parce que je vais épargner 20$ de repas du midi, en fabriquant de délicieuses sandwichs au beurre de peanut, pour le chauffeur bénévole et moi. Et, la dernière épicerie que j’ai faite remonte au 30 septembre 09, et la prochaine ne se fera qu’au 30 octobre 09; parce que je me rends ce mois-ci, à la Saint Vincent de Paul, pour combler mes besoins alimentaires. Sinon, je ne pourrais jamais me rendre à cet important rendez-vous médical.
Jamais plus je ne ferai ces pas d’actions, qui sont difficile pour une personne déjà affaiblie dans sa santé, en plus d’être diabétique. Je ne crois pas attendrir qui que ce soit, avec ce partage personnel d’intérêt public, mais je crois qu’il est nécessaire de faire ces pas d’actions auprès des Responsables de ces lois e règlements qui étouffent les plus pauvres de la région de Saint-Georges, comme du Québec.
Mais comment vont faire les gens vivant dans ma condition, pour réaliser ces exploits inhumains?
L’agent de presse de Robert Dutil me conseille d’écrire aussi à la responsable du conseil d’administration de l’Association Bénévole, pour leur partager ce récit. Ce que j’ai mit en route. Mais celle-ci m’invite aussi à écrire cela à la responsable du Centre Local d’Emploi de ma région,( CLE ),soit Madame Louise Lebreux. Ma lettre partira par la poste en ce jour.
À mon avis, ce sont les personnes les plus vulnérables de la société, soit les assistés sociaux, qui se retrouvent comme des balles de ping-pong, entre les responsables et les élus de ce programme mit sur pied, pour nous faciliter la tâche; j’en doute fort.
Il faut absolument, Monsieur Hamad, que ces règles soient révisées en faveur des plus démunis de notre région de Beauce, mais de tout le Québec. Tout ce beau monde-là ne peut faire autrement que de modifier ces règlements, et ce, le plus rapidement possible. Je préfère continuer de rêver en couleurs, que de ne plus rêver du tout.
Évidemment, j'utilise mon talent et loisir de l'écriture, pour m'impliquer dans ma communauté et dans la société. Donc, cette lettre écrite avec mon langage simple, franc et populaire ne doit pas être considéré comme des lamentations ou une plainte, mais comme un partage personnel d'intérêt public.
Merci de votre bonne compréhension, Monsieur Hamad, et je vous envoie mes plus sincères salutations amicales,
Patricia Turcotte Le 28 octobre 2009