Mesures SARKOZY en faveur de l'agriculture ... des pansements sur une jambe de bois ... !!!

Publié le 28 octobre 2009 par Revolution44


Nicolas Sarkozy veut soulager les paysans face à la baisse des prix agricoles

Face à l'effondrement de leurs revenus, ils l'avaient appelé à l'aide à plusieurs
reprises.
A
Poligny (Jura), mardi 27 octobre,
Nicolas Sarkozy a voulu réconforter les agriculteurs.
 
D'abord en les assurant de son soutien : "La terre fait partie de l'identité nationale française."
En dévoilant, surtout, un plan d'un milliard d'euros de prêts bancaires à taux bonifiés et de 650 millions d'euros d'aides supportées par les finances publiques.
Des mesures d'urgence pour soulager les trésoreries des exploitations.
Lait, viande bovine ou porcine, céréales, fruits et légumes, vin... : la quasi-totalité des filières subissent de violents reculs des cours.
En un an, les prix agricoles à la production ont perdu 15 %.
Nombre d'agriculteurs, notamment des jeunes, se retrouvent exsangues financièrement après avoir massivement emprunté ces dernières années pour agrandir ou mettre aux normes leurs exploitations.

"Nous avons constaté des trésoreries de plus en plus tendues, des retraits sur les comptes d'épargne, sur les comptes courants, explique Michel Clavé, le directeur des marchés des agriculteurs et des professionnels au Crédit agricole, à l'origine de 80 % des prêts consentis dans le secteur.
Il n'y a cependant pas eu, jusqu'à ces dernières semaines, une augmentation des incidents de paiement : les agriculteurs préfèrent souvent se serrer la ceinture plutôt que de ne pas rembourser leurs dettes, afin de préserver l'avenir."


Le milliard débloqué par les banques est complété par des allégements sociaux et fiscaux, ainsi que par la prise en charge d'intérêts d'emprunts pour les exploitations les plus en difficulté.

"Ce plan va dans le bon sens, mais jamais un plan ne remplacera une politique
des prix pour assurer un bon revenu à nos paysans"
, a nuancé
Jean-Michel Lemétayer, le président de la FNSEA, le premier syndicat agricole français.


Reste les réformes à mener pour éviter qu'une telle crise ne se réédite.
Si le chef de l'Etat a évoqué des pistes françaises - renforcement de l'organisation des filières, "contractualisation" entre producteurs et industriels... -, il a aussi appelé à la mise en place de "réels outils de régulation" en Europe : "Je veux refonder la PAC (politique agricole commune),
comme nous sommes en train de refonder le capitalisme financier.
"
Et rappelé son attachement au principe de "préférence communautaire".


Négociations serrées m
ais les négociations s'annoncent serrées.
Dans un projet de document censé guider la refonte du budget communautaire à l'horizon 2013, la Commission européenne fixe les deux objectifs d'une prochaine réforme en profondeur de la PAC : poursuivre sa modernisation, afin qu'elle soit plus compétitive et davantage orientée vers le marché ; "stimuler une nouvelle réduction de la part générale dévolue à l'agriculture afin de libérer des fonds pour de nouvelles priorités européennes" telles que la lutte contre le réchauffement, la sécurité énergétique, l'emploi, etc.
Le document note que la part du budget européen consacré à la PAC passera de 61 % à en 1988 à 32 % en 2013, et que "cette tendance à la baisse doit se poursuivre au-delà de 2013, même à scénario constant".


A aucun moment le texte ne fait référence à la régulation.
Les mécanismes d'intervention sur les marchés "devraient reculer davantage, pour devenir un véritable filet de sécurité".
Il n'exclut cependant pas que les aides européennes soient versées en soutien du revenu des agriculteurs, en échange de missions publiques : la sécurité alimentaire, le changement climatique, l'agriculture durable...


Commentaire FRANCE REVOLUTION

Encore une fois Nicolas SARKOZY a confondu aides de l'état et revenus Agricole ; en effet ce n'est absolument pas ce qu'attendent les agriculteurs , bien sur c'est une avancé sur fond de crise pour nos agriculteurs , mais cela reste des pansements sur une jambe de bois .
Ce que réclame les agriculteurs Français , c'est de vivre du fruit de leur travail donc les mesures prises ne sont pas les bonnes .
Moi comme les agriculteurs , je m'attendais a des décisions fortes comme une réglementation sur les prix du lait , des céréales , des viandes de boeufs , porcs , moutons et volailles .... mais , Oh surprise , il en ai rien de tous cela  !!!
Moi je m'attendais que le chef de l'état dise que le prix du lait passerait par exemple a 40 cts ou 45 cts le litre .... c'est ce qu'ils demandent tous   ??? .... Hé ben non  !!!
Pour toutes les autres filières de l'agriculture , je pensais que de vrai décisions avait été prisent .... même pas dit donc  !!!
Tu parle d'une aide toi .... ils vont se partager l'aide et ça va leur faire par exploitation agricole un petit peu plus de 2000 €uros chacun ... tu parle d'une belle pinée toi  !!!  ... avec ça , ils vont s'acquitter d'une ou deux factures et puis voilà , il y aura plus rien  ???
Le reste des des aides .... ouai c'est bien .... Bof ; par contre le milliard d'aides en crédit bonifié , il repassera pépère , car les agriculteurs en ont rien a cirer , c'est encore de l'emprunt ... point final   !!!
On n'y arrivera jamais en France , ce n'est pas possible .... il faut que soit décidé un tarif d'achat du prix du litre de lait pour nos agriculteurs et un tarif de vente pour le consommateur ..... Grrrr , on vous l'a dit .... répétez   !!!  et il en va de même pour tous les autres produits agricoles .... pour toutes les viandes , il faut déterminer un prix au kg , pour les légumes pareille , il faut une grille de prix au kg , les céréales il faut un prix a la tonne , pour les vins AOC ou classés c'est pareille il faut une grille de prix au litre .... en fait il faut décider des prix de vente sur notre territoire et privilégier les produits Français , quitte s'il le faut pour que nos agriculteurs vendent leurs produits de taxer et même surtaxer les produits qui nous viennent des autres pays .
Je suis désolé de le dire , mais c'est le seul moyen pour nos paysans de vivre dignement du fruit de leur travail .... Fin de citation .
On s'en fou et contre fou de l'avis de BRUXELLE , il en va de la vie de notre agriculture , de nos emplois pour que la France vive enfin de son travail .
Nous ne pourront pas tirer sur la ficelle d'aides indéfiniment car elle va finir par casser et c'est toute notre agriculture qui va mourir .

FRANCE REVOLUTION