J'aurais parié, j'aurais gagné. En tout cas, ça a pas loupé !
Voici la petite histoire que je vais vous raconter.
Ce mercredi est dernier jour de présence au boulot pour moi. Quelques jours de congés sont prévus. Bienvenus.
Depuis lundi, c'est plutôt cool. Appréciable.
On dirait qu'ils sont tellement beaucoup à être partis en vacances en même temps que tout s'est arrêté d'un coup. Ce qui, du reste, n'est pas déplaisant, tant le rythme a été rude, brutal parfois, depuis la fin août.
Surgit donc le mercredi, et tout se passe pour le mieux. Franchement, il fait fait beau dehors. La matinée est tranquille. Le repas impeccablement avalé. Autant dire que l'après-midi s'annonce roue libre ou je ne m'y connais pas. Mon petit gobelet dans la main, je me dis allez , quelques heures pour boucler deux trois bricoles et faire un peu de ménage, et à nous les vacances.
Je salive d'avance, pensez bien : devant mes yeux, Lorraine ou pas, ce que je vois, c'est de l'horizon, du bleu, la mer. On s'offre ça au chapitre des virées imprévues.
Et quoi est-ce que donc qu'il se passe ?
Eh ben le coup de fil qui tue, tiens. Le style qui tombe à 16 heures que rien qu'au ton de la sonnerie, tu sais que tu vas en prendre pour deux plombes. Pas le coup de fil en tant que tel, non. Le contenu de la communication. Qui file du taf pour les heures qui suivent. Dans la foulée, le chef qui passe par là et t'en balance une autre, des fois que.
Le mieux ? En sourire. Accueillir l'instant. Débrancher la pendule. Faire le métier.
Et puis voilà.