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Europe et Copenhague : l'enjeu de la dette écologique (FNE)

Publié le 28 octobre 2009 par Arnaudgossement
Communiqué de presse France Nature Environnement - Surfrider Europe Foundation - mercredi 28 octobre 2009

Jeudi et vendredi, les chefs d’Etat et de Gouvernement se réunissent à Bruxelles pour définir la position de l’Union européenne lors du sommet de Copenhague de décembre prochain et trouver un consensus devenu nécessaire. FNE et SFE rappellent les enjeux de cette position européenne commune.

Pour Arnaud Gossement, porte parole de FNE, « Nous verrons demain si l’Europe a décidé d’être un moteur ou un frein pour les négociations climatiques. L’Europe doit contribuer au règlement de la dette écologique du Nord vis-à-vis du Sud. Cela ne se résume pas à donner de l’argent, cela implique aussi de donner voix au chapitre aux citoyens du Nord comme du Sud. L’Europe peut et doit notamment associer l’Afrique à la prise de décisions à Copenhague ».

L’aviation et le transport maritime enfin pris en compte

Le projet de position commune inclut désormais les secteurs de l’aviation et du maritime dans les objectifs de réduction des émissions de GES pour 2020, fixés respectivement à 10% et 20% par rapport à 2005, ce qui constitue une avancée majeure.
Michel Dubromel, Responsable Transports, explique : « Assigner des objectifs chiffrés de réduction à ces deux secteurs, préservés par l’accord de Kyoto, est désormais une nécessité. L’aviation internationale émet à elle seule plus de gaz à effet de serre que la France, et le transport maritime plus que le Canada ! Or si la tendance actuelle ne s’infléchit pas, ces émissions auront doublé, voire même triplées d’ici 2050 ».

En application du Protocole de Kyoto, ce sont deux instances internationales qui sont en charge, depuis 1997, de réduire les émissions de CO2 de l’aviation et du maritime sur une base volontaire. « Elles ont totalement échoué », relève Céline Mesquida, Chargée de Mission Transports.

Mer : renforcer les objectifs de réduction

Cette analyse est confirmée par Surfrider Foundation Europe, association membre de FNE particulièrement sensible à la thématique maritime. Antidia Citores, chargée de recherche maritime, déplore ainsi que « d’un point de vue international, on se rend bien compte que le seul recours à l’Organisation Maritime Internationale et à des objectifs non contraignants de réduction est insuffisant », et rappelle qu’ « en France, l’inclusion du secteur maritime dans les objectifs internationaux de réduction post-Kyoto fait partie des engagements du Grenelle de la Mer ».

Cette première avancée devra ainsi absolument être validée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement à l’issue de ce Conseil Européen


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