Nous avions évoqué en 2005 la course à la taille critique qui se jouait chez les grands conservateurs de fonds.
2 ans plus tard, nous pouvons formuler les constats suivants :
- le mouvement de concentration est plus que jamais en cours, en particulier pour les acquisitions transfrontalières. A ce titre les géants de la conservation cherchent des cibles de toutes tailles même modestes (e.g. acquisition par BPSS des activités d’Exelbank (Espagne)
- la plupart des grands conservateurs ont vu leurs encours sous gestion progresser de 50% sous l’effet des acquisitions domestiques et transfrontalières..
- la stabilité du classement des grands conservateurs malgré le mouvement de concentration
- la disparition progressive des petits conservateurs (quelques milliards d’euros d’encours sous gestion). A ce titre, force est de constater que le déploiement d’offres à forte valeur ajoutée (externalisation de MO, Pricing OTC, …) mais aussi la complexification croissante des instruments financiers rendent difficile le maintien de petites structures.
La dernière grande évolution est sémantique, on ne parle désormais plus de conservation de titres mais de service aux investisseurs …