Olivier Taconet, directeur des assemblées, chargé du service accueil, responsable du contrat d'agglomération, du service des assemblées de la CASE et par ailleurs rédacteur du blog Café radical a été chargé par le président de la Fédération de l'Eure du PRG également président de la CASE de commenter l'assemblée générale récente de l'association pour l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement. Je ne vais pas commenter, à mon tour, les aspects polémiques de ce texte et les attaques personnelles récurrentes qui ne font pas avancer le schmilblick.
Je veux simplement rétablir une ou deux vérités. Il est faux d'affirmer que Bernard Amsalem, socialiste, est à l'origine du contrat liant la ville nouvelle et la CGE (ancêtre de Véolia). C'est M. Chédeville, alors président du conseil de l'Ensemble urbain, qui sollicita la CGE pour réaliser les investissements dimensionnés pour une ville de 40 000 habitants. Comme, à cette époque, « Le Vaudreuil ville nouvelle » n'avait que 416 habitants, il n'était pas question de leur faire supporter une charge évidemment insupportable. La subvention d'équilibre de l'Etat et les amortissements différés des emprunts n'avaient d'autre utilité que de permettre à la ville nouvelle de croître, d'accueillir des habitants et de faire face ensuite aux charges normales d'une ville sous statut de droit commun. Olivier Taconet qui, à cette époque, usait ses fonds de culotte sur les mêmes bancs d'école que ceux de Franck Martin, ne peut évidemment posséder cette mémoire et je ne le lui reproche pas.
Deuxième contre-vérité. Il écrit que le contrat de l'aggomération Seine-Eure avec Véolia a été passé jusqu'en 2022. A qui la faute ? Il y eut une fenêtre de tir lors de la création de l'agglomération. Je connais même des élus Verts qui souhaitaient alors un retour en régie publique, n'est-ce pas M. Labbé ? Mais le maire de Louviers s'y refusa. D'ailleurs au lieu d'interpeller les socialistes sur leur travail commun avec d'autres forces de gauche, M. Taconet devrait interroger le comportement des Verts qui, au plan national, s'opposent farouchement à la vidéosurveillance ou à la privatisation des services publics et qui, à l'agglomération ou au conseil municipal de Louviers, sont muets comme des carpes sur ces sujets au nom d'une solidarité qui les conduit à renier leurs principes. Autrement dit, il faut balayer devant sa porte.
J'ai un avantage sur M. Taconet : la mémoire des lieux et des événements. Il lui faudra dorénavant mieux lire ses livres d'histoire locale s'il veut me corriger car sinon je lui réserve d'autres surprises.