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Publié le 28 octobre 2009 par Politicoblogue

Cour Suprême du Canada

Cour Suprême du Canada

Il était à prévoir que les juges à la solde du Canada, et payés par nous, n’allaient pas laisser passer cette occasion de montrer à qui appartient le Québec. S’appuyant sur la constitution canadienne, que le Québec a refusé de signer, ils ont estimé que les enfants avaient le droit d’être formés, d’apprendre, de se développer et de s’épanouir dans les écoles anglaises. Pour les immigrants et les Québécois qui sont à l’origine de ce nouveau recul, il s’agit d’une victoire.

Certains, ces éternels optimistes, diront que cette décision touche à peine 500 élèves, et qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Ces 500 personnes, et probablement davantage compte tenu du nombre d’immigrants qui viennent enrichir le Québec de leur présence chaque année et des Québécois qui veulent ce qu’il y a de mieux pour leurs petits, c’est-à-dire de l’anglais, ces personnes donc, poursuivront leurs études en anglais, liront en anglais, travailleront en anglais, fréquenteront des Anglais, donneront naissance à des Anglais qui, à leur tour, vivront comme les Anglais qu’ils seront devenus.

Le jugement de la Cour suprême était écrit dans le ciel. Il découle de cette volonté d’en finir avec le Québec français. Or, les seules réactions que la décision a suscitées sont déception. Pauline est déçue, Gilles est déçu, Jean est déçu, tout le monde est déçu. Tout le monde a attendu le jugement et tout le monde attendra de voir comment le gouvernement du Québec jonglera avec. On applique le principe, dénoncé par maître Jean-Luc Deveaux, de la souveraineté passive. On attend.

Les Québécois semblent incapables de mesurer la portée de la décision des juges canadiens sur leur avenir collectif. Au contraire, ils estiment que chacun est libre de choisir dans ce pays qui n’est pas le nôtre. De plus, ils sont de plus en plus nombreux à adhérer à la pensée qu’il vaut mieux être riches et Canadiens que pauvres et Québécois.

Le message des magistrats canadiens abonde dans ce sens. Il indique de plus que, malgré sa langue officielle, le Québec est bilingue et que les lois québécoises ne valent pas un clou.

De quoi allons-nous nous souvenir lorsque nous aurons, pour nous exprimer, les mots des autres? Notre histoire deviendra-t-elle celle des Anglais? Angliciserons-nous nos noms pour effacer la honte de ce que nous avons été?

Notre langue est notre identité. Il nous revient de la préserver.

Soit nous nous libérons du Canada, soit nous y mourons.

Suggestions :

Revenir aux graffitis (101)

Bloquer un pont et réclamer le départ d’Ottawa du Québec

Tenter d’éteindre la flamme olympique lorsqu’elle sera chez nous

Déployer une banderole QUÉBEC LIBRE lors des Jeux d’hiver de Vancouver et lors du Grand Prix de Montréal

Prendre d’assaut l’Assemblée nationale du Québec et déclarer l’indépendance du Québec

Mommy, Daddy (1971)
Paroles : Gilles Richer et Marc GélinasMommy, daddy, I love you dearly
Please tell me how in French my friends used to call me
Paule, Lise, Pierre, Jacques ou Louise
Groulx, Papineau, Gauthier, Fortin, Robichaud, Charbonneau.

Mommy, daddy, what happened to my name ?
Oh mommy, daddy, how come it’s not the same ?
Oh mommy, tell me why it’s too late, too late, much too late ?

Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me where we used to live in this country
Trois-Rivières, Saint-Paul, Grand-Mère
Saint-Marc, Berthier, Gaspé, Dolbeau, Tadoussac, Gatineau.

Mommy, daddy, how come it’s not the same ?
Oh mommy, daddy, there’s so much in a name.
Oh mommy, tell me why it’s too late, too late, much too late ?

Mommy, daddy, I love you dearly
Please do the song you sang when I was a baby
Fais dodo, Colas mon p’tit frère
Fais dodo, mon petit frère, tu auras de l’eau.

Mommy, daddy, I remember the song
Oh mommy, daddy, something seems to be wrong
Oh mommy, tell me why it’s too late, too late, much too late ?

Mommy, daddy, I love you dearly
Please tell me once again that beautiful story
Un jour ils partirent de France
Bâtirent ici quelques villages, une ville, un pays.

Mommy, daddy, how come we lost the game ?
Oh mommy, daddy, are you the ones to blame ?
Oh mommy, tell me why it’s too late, too late, much too late ?


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