Suite de notre série sur les éditions des Jeux Olympique modernes.
Alors que les JO de paris n’avaient pas été une grande réussite, les organisateurs des Jeux de 1904 répètent à Saint-Louis les erreurs des Jeux de Paris. Ainsi, les compétitions sont une nouvelle fois réparties sur plus de quatre mois et demi et se déroule au même moment que l’Exposition universelle.
Pour la première fois dans l’histoire des jeux la première, deuxième et troisième place sont récompensées respectivement par les médailles d’or, d’argent et de bronze.
Les athlètes français et britanniques ne sont pas présents à ces jeux en résultat à une demande nationale. L’athlète français, Albert Corey, médaille d’argent du marathon, est donc présent en tant que résident des USA.
La figure de ces jeux est l’athlète Américain Archie Hahn. Il devient champion olympique du 60m, 100m et 200m. Pour le 200m, il réalise un record olympique en 21.6 sec. Ce dernier ne sera battu que 28 ans après.
La boxe et la lutte de style libre y font leurs débuts pendant ces jeux. Un autre fait marquant est celui de Thomas Hicks, un marathonien. Après avoir reçu deux injections de strychnine et s’être désaltéré au cognac au cours de la compétition. Il franchit la ligne deuxième, en titubant.Cependant le vainqueur est disqualifié pour avoir parcouru une partie de l’épreuve en voiture. Il devient donc le vainqueur de cette épreuve.
Les deux points noirs de ces jeux résident dans le fait qu’ils sont d’une part malheureusement marqués par la présence de « journées anthropologiques » (compétitions à caractère raciste réservées « aux représentants des tribus sauvages et non civilisées »). D’autre part ces jeux sont ceux des premiers tricheurs et dopés de l’aire des JO modernes.
496 participants de 11 pays.
Perikles Kakousis aux Jeux olympiques de 1904. http://i44.tinypic.com/2dskbcw.jpg. JANIN Marie.